Nous

Conclusion

Il faut donc comprendre que les graves maladies sont différentes les unes des autres mais qu'elles font tout autant souffrir physiquement que moralement. Toutefois nous ne devons pas baisser les bras car nous ne sommes pas seuls dans ce combat et le fait d'aller mieux est pour nous une réussite, quelque chose qu'il ne faut pas négliger.

Nous ne sommes pas seuls; d'autres ont réussi avant nous, et nous ne serons sûrement pas les derniers !

Finalement (à mes 16 ans), presque 1 an après le début de mon livre et ma poussée, je suis content d'avoir cette maladie. Elle m'aura rendue plus fort face à la vie, plus armée pour surmonter les épreuves, m'aura donné plus de volonté, plus de courage, plus de réflexion sur les choses, plus de maturité, ... Mais je n'oublie pas qu'elle est toujours là, en moi. Prête à me détruire.

Aussi bizarre que cela puisse paraître et ce n'est que mon avis, je pense que tout le monde devrait vivre une telle expérience, car le monde en serait plus humain, plus réfléchi, plus dans le moment présent. Mais sans les séquelles de la maladie.

Mais malheureusement cette satanée devic a créé chez moi une sorte de désociabilisation et une vigilance permanente sur le fait qu'elle puisse revenir.

Si j'avais un schéma d'action pour la maladie, à partir de son arrivée, il serait le suivant :

comprendre → relâcher + méditer → reprise de son corps (combat).

Bien-sûr ce que l'on attend tous c'est le fait de pouvoir être guéri mais cela n'est pas pour maintenant, il faut peut-être attendre quelques années. Ce qui n'est pas beaucoup à l'échelle de l'univers, mais pas mal à l'échelle humaine.

Donc si nous nous aidions tous, les uns les autres, sans se connaître, par exemple en faisant des dons à des associations (ARSEP, ARC,...) pour aider la recherche, se soutenir mentalement, ce serait un grand pas.  Et n'hésitez pas à présenter ce livre à toute personne intéressé ou à qui cette histoire servirait.

Nous pourrions ainsi construire un monde plus solidaire et solide.