Chapitre 7

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Point de vue : Julia

Au même moment

Je me désabille et fait couler l'eau dans la baignoire, je m'installe dedans en faisant mousser le savon, je ferme les yeux en profitant de l'eau qui me caresse le corps, elle commence à chauffer doucement, je baisse la chaleur avec le robinet mais ça persiste et devient de plus en plus chaud, j'essaie d'éteindre carrément le jet d'eau mais cela ne fonctionne pas, l'eau me brûle de tout mon corps et je hurle de douleur en sortant du bain, je m'enroule une serviette en regardant ma peau devenue rouge, quelqu'un essaie d'entrer et je reconnais la voix de Valentin, je lui ouvre et il me regarde gêné.

-Putain Valentin ! T'avais dit que tout étais bon ! L'eau m'a brûlée !

Il s'avance vers l'eau et quand il actionne la petite poignée l'eau se coupe.

-Pourquoi t'as pas coupé ?
-Ca marchait pas !

Il sourit.

-Tu voulais que je vienne à ton secours c'est ca ?
-Valentin je rigole pas ! L'eau était brûlante alors que je l'avais mise sur normale ! Et le jet s'arrêtait pas !

Il fronce les sourcils et semble pas me croire.

-Bon laisse tomber je vais me rhabiller et j'arrive.
-J'irais re-vérifier tout à l'heure.

Il sort de la salle de bain en fermant la porte, je suis pas dingue quand même !
Je me rhabille en gémissant de douleur à cause de ma peau, je repars et Fanny explose de rire en me voyant.

-On dirait une tomate !
-Ta gueule

Je m'installe à table en croisant les bras sur ma poitrine, tout le monde est assit et certains me regardent.

-C'est bon je suis pas un monstre arrêtee de me regarder comme ça ! je crache.
-Calme toi Julia, dit Valentin en s'asseyant près de moi, il nous sert à manger et je ne pense plus qu'à bouffer, le repas se passe sans un mot, pour combler le vide Valentin met la télé mais la discution ne démarre toujours pas.

-Quelle soirée wouah, dis-je ironiquement
-Qu'est ce qui t'es arrivé dans la douche ? demande Fanny
-L'eau est devenu brûlante et ne voulait pas se fermer.

Elle me regarde bizarrement, elle veut quoi elle ?

-C'est bizarre... ajoute-elle en détournant la tête
-Tu m'accuse de quelque chose ? dis-je cash.

Elle semble vouloir dire quelque chose mais sous les yeux des trois autres qui nous regardent elle baisse la tête.

-Non, je n'ai rien dit de tel.

Je sourie, elle a peur, pathétique.

-Bon euh sinon y'a quoi d'autres à faire ici ? dit Ivick pour briser la glace
-Il y a une bibliothèque, un room cinéma et... je sais pas, répond Valentin.

Nous finissons notre repas, Zoé et Ivick retournent sur le canapé en regardant des films, Fanny monte à l'étage et Valentin fait la vaisselle, je me lève et le regarde en contemplant sa musculature, je sourie, il se retourne en souriant.

-Je rêve ou tu me mates ?
-Possible.

Il sourit, si je continue comme ça ce soir je risque de pas m'ennuyer !
Je m'approche de lui.

-Je peux t'aider ?
-Toi ? Faire la vaisselle ?

Je le pousse d'un coup de bassin et prend sa place, il me sourit et se colle à moi pour continuer sa tâche, après avoir finit je me place face à lui en me mordant la lèvre, il me regarde et je sens qu'il se retient de m'embrasser, je passe mes bras autour de son cou et il place les siennes sur mes hanches, mais après un instant son expression devient froide et il retire mes mains de son cou.

-Arrête de jouer avec moi Julia, je suis pas un sextoy.

Puis il part s'assoir sur le fauteuil du salon avec Ivick et Zoé, merde !
Ce sera plus dur que prévu...
Je vais dans le salon les rejoindre.

-Bon moi je vais me coucher.

Je fais la bise au couple et me dirige vers Valentin en lui chuchotant à l'oreille.

-Ma porte est toujours ouverte la nuit.

Puis je l'embrasse sur la joue en montant dans ma chambre, je croise Fanny sortant sûrement de la bibliothèque, je lui souhaite bonne nuit et pars dans ma chambre, je met une petite nuisette noire transparente et me glisse dans mon lit.

Après plusieurs heures Valentin ne vient toujours pas, je perds patience et finit par aller dans la cuisine chercher un verre d'eau, je marmone des insultes en descendant les escaliers et arrive enfin à la cuisine, je me sert mon verre lorsque j'entends un bruit venant de dehors, je regarde par la fenêtre mais ne vois rien, je bois mon eau et le range, en montant les escaliers je croise Ivick qui me regarde tout rouge les yeux grands ouverts.

-Je te fais toujours de l'effet on dirait !
-Va plutôt allumer les cerfs dehors au lieu de me faire chier.

Il descend et m'ignore, rabat-joie, me voir ainsi en pleine nuit il devrait être content, je retourne dans ma chambre et finit par m'endormir.

Que le sang coule à flots Où les histoires vivent. Découvrez maintenant