Chapitre 10

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Point de vue : Julia

Au même moment

Nous nous retrouvons tout les deux, Valentin et moi, je passe mes mains derrière sa nuque et me rapproche de lui, il ne bouge pas et reste de marbre.

Je me rapproche et mes lèvres ne sont plus qu'à quelques millimètres des siennes, il ne bouge toujours pas, je passe une de mes mains derrière mon dos et dégraffe mon soutien gorge, il ferme les yeux.

-Val' regarde moi.
-Laisse moi tranquille Julia..

Je pose mes lèvres sur les siennes et comme je l'avais prévu il craque, il pose ses mains sur mes hanches et m'embrasse, je souris victorieusement et je passe mes jambes autour de ses hanches et mes mains autour de sa nuque, il met ses mains sur mes cuisses je passe une de mes mains dans ses cheveux, il fini par se détacher.

-Julia...
-Chut.

Je le ré-embrasse, mais il me lâche, je souffle.

-Quoi ? dis-je en reposant mes jambes au sol.


-Je ne veux pas être ton jouet je te l'ai déjà dit, je veux être plus.

Je place devant lui à quelques centimètres de son visage.

-Tu ne seras jamais, jamais.

Son visage se crispe, puis il part en claquant la porte, je hausse les épaules, je n'ai fait que dire la vérité, au moins il ne se fera pas des films.

J'enlève mes vêtements et me met dans le jaccuzi, l'eau chaude caressant mon corps me détend, après plusieurs minutes je me sèche et me rhabille, puis je descends, ils me regardent tous froidement.

-Quoi ? Vous avez un problème ?

Fanny se lève et se place juste devant moi.

-Arrête de faire chier Val' je te préviens.
-Sinon quoi ?
-Sinon je te fais bouffer les melons qui te servent de seins.

Je ris.

-Ça, c'est de la jalousie chérie.
-Jalouse ? Moi ? D'une poupée gonflabe qui parle ?

Je serre les poings mais Ivick se lève.

-Eh les filles on est pas là pour s'engueuler mais pour profiter des vacances alors calmer vous.

Je le regarde et sourit.

-Tu as raison, on est la pour profiter.

Puis je me place dans le fauteuil et joue avec mon portable, je ne dois pas me prendre la tête avec une chose aussi insignifiante que Fanny.

Quand vient le soir, nous sommes de nouveau tous réunis autour de la table, Ivick et Zoé sont côte à côte tout comme Valentin et Fanny, et moi je suis au bord de la table, seule lorsqu'un bruit interrompt notre silence.

-C'était quoi ? demande Zoé.
-On aurait dit un coup de fusil, répond Valentin.

Nous nous levons en laissant notre repas, Valentin ouvre la porte d'entrée et sort en regardant partout, il prend son téléphone et allume la lampe torche.

-Tu vois quelque chose ? demande Fanny.

Il hausse les épaules.

-Je vois rien du tout.
-Cet endroit commence à me faire peur... dit Zoé en croissant les bras.

Il finit par rentrer et ferme la porte à clé.

-Ça doit être un chasseur.
-Au beau milieu de la nuit ? dis-je sarcastique.

Il hausse les épaules, je retourne à la table et finit mon repas avant de partir dans ma chambre.

Que le sang coule à flots Où les histoires vivent. Découvrez maintenant