IV. Content que tu soies venu

227 25 28
                                    

C'est avec scepticisme que je poste ce chapitre. ._. C'est vrai, je suis bien contente d'avoir fini cette première partie de la fic, néanmoins je ne suis pas satisfaite du tout du résultat. Je suis pas satisfaite du rendu même si je fais des efforts dans les dialogues! xD 

ENFIN LES VRAIES CHOSES SERIEUSES COMMENCENT. 

A vous de voir. ;-; Bonne lecture tout de même!

----

Lovino eut le cœur serré quand il remarqua que ses bagages résidaient là, au coin de sa chambre. Il avait emporté avec lui la plupart de ses vêtements, mais également son nécessaire de peinture, et ses objets de valeur, tel qu'un pinceau orné de dorures offert par son grand-père quand il avait dix ans (il n'avait jamais osé l'utiliser) et quelques petites esquisses qu'il avait faites dans son carnet de croquis. Un strict minimum très utile, même s'il allait désormais vivre qu'à quelques kilomètres de chez lui. Il se demandait encore pourquoi ce comte n'était pas apparu avant.

Il jeta un coup d'œil à la pendule se tenant contre le mur du corridor, et avec des gestes fébriles, s'empara de sa valise et de son attaché-case. Lovino descendit avec difficulté les escaliers vu le poids de ses bagages mais une fois la dernière marche faite, il les posa dans un gros « boum » au sol et put arrêter de retenir son souffle. Il devrait vraiment se mettre au sport un jour, s'il avait le temps.

Attendant le raffut au rez-de-chaussée, Feliciano accourut et fut surpris de déjà voir son frère, valises en main, devant la porte, au petit matin.

-Tu t'en vas déjà... ? remarqua-t-il, un peu peiné.

-Je n'ai pas trop envie de le faire attendre plus longtemps. Ma décision est faite, je ne vois pas pourquoi je perdrais davantage de temps en balivernes.

C'est alors que son petit frère lui offrit un sourire maussade, ce qui eut l'effet d'attrister davantage Lovino. Il n'aimait pas partir, et si cela signifiait voir un Feliciano ainsi, il n'en voudrait pour rien au monde. Tout ce qu'il voulait, c'est que lui et son grand-père soient heureux, même sans lui. Mais à sa surprise, l'auburn changea légèrement de sujet.

-Tu sais, depuis cette nouvelle, tu es devenu beaucoup plus joyeux.

Lovino rougit fortement en attendant cela, et se défendit tout de suite.

-Je suis comme d'habitude, d'accord ? En vrai je suis persuadé de ce connard d'espagnol serait capable de me réduire en esclavage.

-Qu'est-ce que tu dis là gros bêta ! Antonio est sûrement la personne la plus gentille de Naples !

-Qu'est-ce que tu en sais ? rétorqua Lovino, son froncement de sourcils revenu à pleine charge.

-H-hum... Une simple intuition fratello ! Sa lettre m'a fait bonne impression tu sais.

-Si tu le dis.

Un silence s'installa, et Lovino préféra s'asseoir sur sa valise et croiser les bras. Son frère était tout sauf discret, il avait bien compris avec le recul que lui et ce Castellanais se connaissaient d'une façon ou d'une autre. Encore fallait-il savoir comment et pourquoi. Mais Lovino ne voulait s'en soucier guère davantage.

-Au fait, où es nonno ? demanda Lovino.

-Sûrement dans le jardin ! Il va bientôt arriver, répondit-il.

-J'espère, parce que je ne veux pas trop traîner.

Et surtout car je déteste les adieux, rajouta-t-il intérieurement. La seule chose qu'il refuserait de voir, ce serait bien voir Romeo ou Feliciano pleurer par sa faute. Jamais il ne se le pardonnerait.

[Spamano] La Mano d'OroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant