La Mano d'Oro is finally back, yeah! \o/
Vous vous demandez sûrement ce que je foutais à la place d'écrire ça, eh bien j'ai écrit un OS spamano (que je vous conseille d'ailleurs d'aller lire eheheheheheh //SBAFF//) qui m'a prit beaucoup de mon temps et d'autres trucs à côté... Mais voilà, je reprends avec ce court (encore) chapitre... Qui est meh. J'étais pas du tout inspirée pour les dialogues, vous m'excuserez, mais Lovino est tellement impatient et au sang chaud... e.e
J'espère que vous aimerez quand même hein, j'ai pas envie d'écrire un truc qui plaît pas... .-. Je m'excuse par avance si y a encore des fautes d'inattention, j'ai beau me relire mais j'en oublie toujours...
Bonne lecture!
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Trois mois passèrent, et jamais Lovino ni Antonio furent aussi séparés l'un de l'autre. Comme si, après cette scène néfaste qui leur avait envoyés un coup de poing à tous les deux, une ligne s'était créée, invisible mais pourtant infranchissable. Il y demeurait les beaux souvenirs, de bal et de danse hypnotique, de mains prises et de regards séducteurs, de toiles et de muses. Et pourtant, Lovino, comme Antonio, semblaient avoir perdus tout espoir de soudain rapprochement. Un rapprochement qui leur ferait passer outre la barre de simples amis.
Le point noir était bien sûr le contexte, l'époque dans lesquels ils s'étaient rencontrés. C'était mal d'aimer de cette façon, mais Lovino et Antonio n'avaient jamais culpabilisé pour une telle chose. Aimer avait toujours été plus fort que tout. Sauf que malgré cette interdiction religieuse, elle était loin d'être le problème.
Lovino ne se rappelait pas d'avoir été autant déçu de sa vie. Des espoirs fusillés, tués sans pitié par la triste réalité ; le peintre aurait dû s'y attendre, mais le fait de découvrir que son mécène soit bientôt fiancé à une femme, ce fut la goutte de trop qui stoppa Lovino d'espérer, de rêver. Rêver de baisers fiévreux, de déclarations romantiques, de regards passionnés, de sourires perdus dans le bonheur, de nuits inoubliables. Jetées aux oubliettes, simples pensées irréalisables. L'Italien s'était enfermé pendant le reste de la journée après ce malencontreux accident, en proie à une épaule qui bouillonnait après ce toucher sûrement innocent, et au cœur émietté après la réalisation de ce qu'il avait bien entendu :
Des fiançailles étaient prévues entre Antonio et cette hollandaise.
Alors Lovino était presque devenu muet, ignorait Antonio et Alejo, s'était replongé dans sa peinture. Et cette sorte de dépression avait encore embelli ces œuvres, vues comment elles étaient reçues par le monde extérieur. La popularité de Lovino grandissait de plus en plus, certains même donneraient gros pour les acheter, mais le peintre ne savait pas si c'était une bonne chose. Il avait rêvé de cette notoriété depuis des années, alors pourquoi une fois ce vœu accompli, il s'en fichait presque ? C'était sûrement parce que son cœur et son esprit était remplacé par d'autres sentiments contraires à ceux qu'il aurait pensés. Au lieu de l'allégresse résidait la tristesse, au lieu du bonheur le malheur, et tout ce qui s'ensuivait.
Lovino restait alors la plupart de son temps chez son frère et grand-père. Il ne répondait pas aux questions posées, vu le visage morne et les cernes qu'il portait toute la journée. Il évitait les interrogatoires de sa famille, restait enfermé dans la salle de peinture et peignait, peignait sans relâche cette douleur de rejet qu'il avait éprouvé pendant ces mois livides.
Antonio lui n'avait pas le temps de penser à ça, et heureusement. Il se faisait balayer par les invitations, les entretiens, et la pression de deux familles pour les fiançailles qu'il ne cessait de repousser avec des excuses qui devenaient de plus en plus difficiles à trouver. Et quand Lovino était aussi convié à certains bals, ils allaient chacun de leur côté. Antonio avec ses deux meilleurs amis qui étaient toujours là pour écouter ses peines, et Lovino avec quelques jeunes femmes qu'il rencontrait et dansait avec. Et même avec cette jalousie qui grandissait quand un voyait l'autre en une autre compagnie, cette ligne ne se faisait jamais aussi visible. Surtout quand Antonio avait pris la réaction de Lovino comme un rejet total. Lui aussi n'était pas en reste à une profonde tristesse qui avait commencé à le ravager de l'intérieur. Il souriait moins, rigolait moins et prenait les choses moins à cœur.
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[Spamano] La Mano d'Oro
Fanfiction[Hetalia Fanfiction.] Fin du XVème siècle. Lovino Vargas est reconnu comme artiste raté, vivant dans l'ombre de son petit frère et de son grand-père reconnus dans l'Art Italien. Des peintures trop ternes, sans sentiments, laides comme certains dira...