IX. Souvenirs

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Bonjour bonjour! Alors oui, on se tient à un chapitre par semaine... Je me suis posée le défi de terminer cette fanfic avant la rentrée! (On est pratiquement à la moitié de toute façon, et je n'ai plus grand chose à imaginer comme scénario) Vous pensez que c'est possible? '-' Si j'y mets du miens, je pense que c'est faisaible. XD

Ah, et voici un tout petit chapitre pour dire d'alléger le précédent! (Le plus petit de la fanfic je pense même) Et nouvelle couverture! Z'avez vu comment elle est belle? *^* Créée par mes soins sur Canva~ Merveilleux site pour faire des couvertures et tout en tas de choses!

Bon bah, bonne lecture! (Plus changement de PDV pour ce chapitre et le suivant... Eheh)

... Je vais souffrir pour la suite... /!\ NOTP ALERT, NOTP ALEEEEEERT /!\ //SBAFF//

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Quand Antonio l'avait aperçu pour la première fois, il avait tout de suite contemplé ce regard maussade et sans signe de vie, qui lui rappelait ces propres années de tourmente lors de la prise de conscience de ses nombreuses responsabilités de noble et d'héritier de sa famille. Son éclat était terne, comme si un remord, un regret le rongeait de l'intérieur.

-Attendez, laissez-moi payer pour vous. Monsieur, deux kilos de tomates s'il vous plaît.

Feliciano l'avait vu comme un héros. Gêné, flatté, avec une estime nouvelle, Antonio s'était en effet félicité pour cette gentillesse habituelle, mais à vrai dire, peu lui importait les louanges du plus jeune. Son regard était agglutiné à l'être qui se tenait derrière, à l'ombre.

Il semblait se faire petit, les bras croisés, le regard dans le vide, les sourcils froncés (d'ailleurs une attitude qu'il trouva fort mignon dès la première fois) et la dernière chose qu'il semblait souhaiter c'était de se trouver ici.

Malheureusement, le plus extraverti des deux se trouvait être un vrai moulin à paroles. Ce qui, peut-être agaçant à force, permettait à Antonio de pouvoir ouvrir beaucoup de portes.

-Je ne sais combien vous remercier ! s'exclama le jeune en prenant le panier de tomates. Oh je sais, venez chez nous, nonno vous accueillera les bras ouverts. D'ailleurs, je ne me suis pas présenté. Je suis Feliciano, et mon grand frère derrière c'est Lovino. Dis bonjour Lovi !

Lovino. Ce prénom l'avait captivé dès la première écoute. Si unique, si rare, comme la personne qui portait ce prénom. Celui-ci grommela quelques mots incompréhensibles, et commença à s'impatienter. Il n'avait même pas jeté un regard au comte. Était-il si répugnant que ça ? Il était vrai que beaucoup détestait l'aristocratie, mais Antonio se considérait peu comme les autres. Néanmoins, cette gestuelle le blessait quelque peu. Il essaya ne pas faire attention.

-Je ne voudrai pas vous déranger, répondit Antonio poliment. Et j'ai à faire, je ne voudrai pas empiéter sur mon emploi du temps... Peut-être une prochaine fois ?

Il avait menti à moitié. Il est vrai qu'être noble signifiait une tonne de tâches à accomplir, mais il ne se sentait pas apte à faire connaissance avec ces deux frères. Ou du moins pas encore.

Feliciano sembla déçu, mais son sourire candide revint juste après.

-Ve, je vois... Eh bien, nous y allons. Au revoir, le héros des tomates !

Antonio laissa échapper un petit rire, et avant qu'ils ne s'éloignent davantage, il se présenta :

-Et pardonnez mon impolitesse. Appelez-moi Antonio.

Et sur ces mots, ils se séparèrent, et tout ce que l'Espagnol avait en tête c'était de trouver un moyen de revoir coûte que coûte ce jeune homme si mystérieux, si unique, si passionnant que devait être ce fameux Lovino, de parler avec lui, de tisser des liens, et même plus. Heureusement, Feliciano facilitait amplement les choses comme il venait tous les jours sur ce marché. Tant pis si cela prenait des années, si Lovino ne se souvenait pas d'un seul instant de lui, le comte aurait tout fait pour se rapprocher de lui.

[Spamano] La Mano d'OroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant