Bonjour! :D Euh oui, je crois que ce chapitre a traîné... ^^' Mais j'étais tellement prise avec ma traduction, mais c'est bon, j'ai retrouvé l'inspiration! Un peu plus long que les précédents, mais c'est cool quand c'est plus long des fois. \o/
En tout cas, je n'ai plus grand chose à dire... Les choses avancent, si vous voyez ce que je veux dire! :D
Je vous souhaite juste une bonne lecture~
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Lovino réfléchissait à toquer à la porte ou non. Sa tête était douloureuse, et il semblait y avoir du remue-ménage dans le bâtiment. Des cris, des rires, des bruits de pas qui se rapprochaient... Lovino se crispa, trembla en essayant de sécher ses larmes. Était-ce vraiment une bonne idée de venir ici ? D'aller pleurer chez des gens qu'ils connaissaient à peine ? Mais en vérité, il avait surtout besoin de réponses. Au fond de lui, une tout autre raison que l'altercation avec son petit frère l'avait amené ici. Il se demandait avec une curiosité excitante si ce couple austro-hongrois connaissait des choses sur Antonio qu'il ignorait. C'était délirant, de vouloir apprendre des choses sur son mécène à ce point. Oh oui, Lovino voulait connaître chaque recoin de cette personne, de son être, de sa personnalité ; ses peurs, ses joies, ses peines, ses remords, tout.
Pourquoi était-il si gentil avec Lovino ?
Pourquoi était-il si réticent à marier cette fabuleuse femme ?
Pourquoi son regard brûlait-il dans le sien, quand il le transfixait avec une sorte de passion nouvelle, ardente ? Pourquoi-ci, pourquoi-ça ? Toutes des questions que Lovino s'était posées sans cesse ces derniers mois, et qui cherchaient désespérément des réponses, à tel point que cela l'écrasait de l'intérieur. Avait-il d'autres secrets comme cela ? Avait-il besoin d'une clé quelconque pour y avoir accès, avoir de simples réponses honnêtes ?
Lovino prit son courage à deux mains, le poing serré et la lèvre mordillée, puis leva la main pour toquer à la porte. Mais à sa grande surprise, celle-ci s'ouvrit rapidement, et bientôt deux masses vinrent se jeter sur lui, criant et suppliant pour leur vie.
-AH ! Pas la poêle satanique ! Ne me tue pas avec ! J'ai encore tellement de gens qui ont besoin de mon amour et de mon sex-appeal ! supplia une voix qu'il reconnaissait, au fort accent.
-Eh, Eliza', calme-toi ! De toute façon je suis trop génial pour que tu arrives à me frapper avec ! Je suis fait de béton, tu ne peux rien contre moi !
Même avec le souffle coupé et la vision obscurcie, Lovino arrivait à sentir une aura menaçante à travers la porte. Il se débattit, mais ce fut en vain.
-Hey, dégagez de là, bande de couillons ! J'étouffe ! vociféra Lovino, supportant de moins en moins le poids des deux hommes.
Les deux se relevèrent alors, suivit de Lovino, puis ce dernier fit bientôt face à une Elizáveta au visage exécrable, poêle à frire dans les mains, dents serrés et regard de mort. Le ventre de Lovino se contracta, effrayé, et se demanda s'il devait fuir ou non. Cette femme était effrayante ! Normal que Gilbert et Francis soient aussi terrorisés !
-Si seulement vous arrêtiez de vous inviter chez moi comme bon vous semble, cracha-t-elle, prête à dégainer son arme pour le moins exotique, pour ensuite enfin remarquer Lovino ; son visage se radoucit instantanément. Oh, monsieur Vargas, que faîtes-vous ici ?
Les regards se retournèrent vers Lovino, et rapidement l'embarras s'empara de lui. Il se tritura les mains, incapable de sortir un mot, restant enfermés dans sa gorge. Qu'était-il supposé dire ? Il était venu ici sur un coup de tête, sans avoir réfléchi à la vraie raison de sa venue. Devait-il vraiment dire la vérité ? Devant les meilleurs amis d'Antonio ? Il envoya des regards suppliants à Elizáveta, qui cherchait désespérément à comprendre ses motivations. Mais Francis sembla le plus rapide, et se rapprocha de Lovino, plus enclin à le titiller un peu.
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[Spamano] La Mano d'Oro
Fanfiction[Hetalia Fanfiction.] Fin du XVème siècle. Lovino Vargas est reconnu comme artiste raté, vivant dans l'ombre de son petit frère et de son grand-père reconnus dans l'Art Italien. Des peintures trop ternes, sans sentiments, laides comme certains dira...