XIV. Une nuit à Naples

225 26 36
                                    

Hmmmmmmmmm... Serait-ce une insulte à moi-même en disant que je suis très déçue de ce que j'ai fait sur ce chapitre? A vous d'en juger. '^'

Oh, et ne soyez pas trop déçus si les choses sérieuses ne commencent pas encore dans ce chapitre, si vous voyez ce que je veux dire... ewe Soyez un peu plus patients, j'ai encore besoin de me préparer mentalement. \o/

Enfin, j'espère que ce chapitre vous plaira quand même... Même si je pense l'avoir bâclé. ;-; Désolée, j'étais vraiment pas inspirée pour le début. QAQ Surtout en pensant que dans quelques chapitres, cette fanfic sera finie! 

----

Lovino n'arrivait pas à coordonner ses gestes alors qu'il essayait de positionner son chevalet dans cette pièce si spéciale. Sa tête tournoyait, brumeuse et confuse par des milliers de pensées et de souvenirs. Il se sentait flotter, et une couleur rouge n'avait quitté son visage depuis qu'il était revenu quelques heures plutôt. Il devait se préparer mentalement ! Et alors que le soleil déclinait dans le ciel, Lovino espérait que la journée ne passât pas si rapidement, que le temps s'arrêtât et qu'il réfléchissât à ce qu'on venait lui demander de faire. Une commande si exubérante, si déconcertante, si... étrange et excitante. Que Lovino n'était pas sûr de pouvoir supporter.

Pourquoi Diable Antonio lui avait-il demandé de le peindre nu ?

Lovino savait très bien que le nu était très populaire ces derniers temps, et qu'il avait déjà étudié la matière un nombre incalculable de fois, mais Antonio ? Dès qu'il avait entendu cette requête, l'Italien s'était précipité pour imposer ses conditions, autrement il se serait déjà pratiquement évanoui sur le sable à cause du choc. Un, Antonio devra porter un quelconque tissu au niveau de ses hanches. Deux, interdiction de faire des choses déplacées, et d'écouter ce que Lovino avait à dire. Et même quand Antonio lui avait demandé de quoi il parlait au sujet de 'choses déplacées', Lovino n'avait pas su quoi répondre ; ou plutôt n'osait répondre. Parce que ce serait une trop belle occasion, n'est-ce pas ?

Et alors que Lovino n'osait même pas se demander si Antonio était devenu fou et quelle était la cause de cette soudaine demande, son cœur rata un battement quand il regarda ses alentours. Il se trouvait dans la chambre d'Antonio. Une pièce qui devait contenir tant de moments, moments qui n'appartenaient qu'à l'Espagnol, un espace intime où demeuraient la plupart de ses secrets... Et en pensant que bientôt Antonio se trouverait devant lui, pratiquement nu, allongé dans un canapé en train de regarder chaque geste de Lovino... Il déglutit bruyamment en se projetant la scène. La sensation était beaucoup trop... intéressante à son goût. Lovino se demanda s'il pourrait se contenir.

Mais pendant que sa tête se faisait balayer par des pensées toutes plus alléchantes que d'autres, pendant qu'il disposait son matériel de peinture sur une petite table apportée exprès, la porte s'ouvrit. Lovino sortit de sa stupeur et sursauta, manquant presque d'étrangler un petit cri. Ils étaient pourtant rentrés ensemble, avaient mangés ensemble, parlés de tout et de rien ensemble, mais Lovino eut encore le souffle coupé quand Antonio rentra dans la pièce. Il semblait toujours aussi décontracté quand il referma la porte, soulignant encore plus le fait que cela allait se produire dans pas longtemps. Et Lovino commençait déjà à paniquer.

-Enfoiré, t'aurais dû frapper avant d'entrer.

Bien sûr, Lovino essayait de rejeter la faute sur le mécène. Que pouvait-il faire d'autre quand il était sur le bord de la crise d'angoisse ? Antonio lui lança un regard désolé, avec ce fin sourire imperturbable aux lèvres.

-Ah, excuse-moi Lovino. Je t'ai fait peur ?

L'Italien haussa les épaules, et agita la main de bas en haut alors qu'il commençait un peu à culpabiliser sur ses mots.

[Spamano] La Mano d'OroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant