Bonsoir! Ah, depuis le temps que ce chapitre était prévu... Ah là là, je suis contente d'enfin le faire!
Même si j'ai essayé de faire un truc à la fin, vous verrez... Cette idée m'a été mise dans la tête par quelqu'un (oh, tu te reconnaîtras je pense) et au début elle me plaisait bien... Mais alors je l'ai écrit sur papier là ici, et je me rends compte que c'est assez gênant... Oh my God. Je suis pas habituée.
Nan plus sérieusement, vous sentirez assez bien ce qui suivra. :DDD Je vous souhaite juste une bonne lecture!
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Lovino avait toujours aimé l'odeur de la mer. Le mélange de sable et d'iode qui emplissait ses narines, l'air du vent marin et frais caressant sa peau, le son des vagues et de l'écume se frappant contre le sable un peu humidifié ; faisant des va-et-vient dans l'immensité bleue à perpétuité, ne changeant de rythme qu'avec les conditions climatiques. Lovino trouvait ce bruit reposant, réconfortant, berçant ses oreilles comme une ballade chantée en solitaire, là où il était presque sûr d'être seul. Cet endroit de la plage était à peine connu, et il en était bien content.
Les mots d'Elizáveta dansaient dans sa tête dans une cadence effrénée, vagabondaient comme un train en furie et inarrêtable ; il commençait à avoir une migraine. C'était trop beau pour être réel, une mauvaise blague jouée pour le faire espérer, et pour ensuite le détruire encore plus de l'intérieur. Lovino n'y croyait pas, ne voulait croire qu'il y ait une si belle possibilité que cet amour soit réciproque... Enfin, pouvait-il vraiment espérer ? Car après tout, ce que Lovino craignait le plus c'était de voir l'objet de ses rêves et de ses plus profonds désirs le rejeter violemment, lui lancer un regard dégoût. De le haïr. Et Lovino n'était pas sûr d'être assez fort pour supporter cette douleur lancinante.
Mais alors qu'il avançait vers l'eau, avec des petits pas maladroits, car le sable enchaînait un peu ses pieds et ses chaussures, il avait dû mal à croire qu'une silhouette se dessinait dans le paysage maritime. Il dut se frotter les yeux, se dire que c'était réel. Essayer d'arrêter l'élancement de son cœur, reprendre contrôle de ses membres et d'essayer de bouger. Il était venu sur cette plage pour réfléchir, être seul, penser à tous ces sentiments qui assaillaient son esprit non-stop, entendre le bruit des vagues et sentir l'odeur de l'iode le réconforter, alors pourquoi est-ce que l'objet de toutes ses tourmentes se trouvait là ? Là où il avait besoin de faire une pause de tout ? Ne pouvait-on pas le laisser souffler un peu ?
Pourquoi est-ce qu'Antonio devait se trouver ici, alors qu'il était censé être encore en Espagne ?
Lovino dut prendre une grande inspiration pour réussir à continuer d'avancer. Mais c'était dur quand il n'avait plus vu l'Espagnol depuis des semaines, alors qu'il le voyait assis au loin, le regard fixé vers la mer. Il aurait pu partir, mais étrangement, cette idée ne lui avait même pas effleuré l'esprit. Son esprit était embrumé par des pensées d'Antonio. Antonio qui lui souriait, Antonio qui lui prenait sa main, Antonio qui le tenait contre lui comme s'il était la chose qui importait le plus dans son monde, Antonio qui l'aimait. Des rêves tout aussi utopiques que délicieux, que seul Lovino osait penser, oser rêver dans sa chambre avant de s'endormir, ou de gémir son nom.
Il avançait seul, voulant se sentir plus proche. Antonio ne l'avait sûrement pas remarqué vu qu'il ne semblait pas bouger d'un pouce, assis sur le sable chaud de fin d'été, l'expression mélancolique et calme sur son magnifique visage bronzé. Rien que le voir alourdissait la respiration de Lovino, il se sentait pathétique, faible ; comment une personne pouvait le rendre aussi fou, surtout après ne pas l'avoir vu pendant des semaines ?
Maintenant, il n'était plus qu'à quelques mètres d'Antonio. Il pouvait entendre distinctement les vagues et le fredonnement d'Antonio, sentir ses jambes trembler et son ventre se former en un tas de nœuds. Cela lui brûlait les lèvres, de vouloir dire quelque chose, d'arrêter ce silence oppressant et douloureux, de savoir qu'Antonio était toujours resté le même, qu'il ne lui en voulait pas de ses mois de mutisme. Lovino prit son courage à deux mains, et balbutia :
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[Spamano] La Mano d'Oro
Fanfiction[Hetalia Fanfiction.] Fin du XVème siècle. Lovino Vargas est reconnu comme artiste raté, vivant dans l'ombre de son petit frère et de son grand-père reconnus dans l'Art Italien. Des peintures trop ternes, sans sentiments, laides comme certains dira...