VII. Jamais assez

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Oui je suis ce genre de personne à poster un chapitre à 0h30 du matin... On va dire que c'est encore lundi hein...? Façon j'étais même pas sûre si j'allais être capable de poster cette semaine. Mais vous voilà quand même avec un chapitre ô combien merdique (suis vraiment pas fière de celui là) pour vous faire patienter... >.> Avouez que vous aimez les chapitres courts parce que l'auteur a pas la foi d'en faire de longs. XDDD

Ouais la semaine prochaine se sera impossible de poster le chapitre 8 parce que de un j'ai ma seconde opération jeudi et de deux bah... IL SERA FUCKING LONG JE VOUS LE PROMETS. Le chapitre 8sera un gros tournant de la fic donc bon, je le veux parfait et long à souhait! >^<

Bref, j'arrête de papoter, voici la merde (lol vive la confiance en soir on aime)!

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La semaine passa en un claquement de doigts, Lovino avait du mal à s'en rendre compte. Cependant, il n'avait pas fait grand-chose durant ces derniers jours. Ce qui était sûr, c'est que la compagnie d'Antonio faisait passer le temps beaucoup plus rapidement que d'habitude. Peut-être avait-il peint quelques œuvres quand il avait l'inspiration, mais il ne les avait pas trouvées aussi belles que celle à la campagne, quand bien même l'Espagnol était toujours si fier de lui.

A part cela, il se donnait à cœur joie (en silence bien sûr) d'apprendre à jardiner dans le champ de tomates de son mécène. Soit c'était lui qui l'initiait, ou Alejo son domestique. Et contrairement à ce qu'il aurait cru, faire pousser des plants de tomate semblait beaucoup plus facile. Le secret d'Antonio ? La passion et l'amour... Lovino ne s'y attendait pas du tout (Notez l'ironie). Il lui avait ri au visage, réaction de le plus âgé avait pris à la légère, car à force, tous deux commençaient à bien se connaître à force de se côtoyer pratiquement tout le temps.

Mais d'un autre côté, Feliciano et Romeo commençaient à manquer au peintre, et se demandait pourquoi il n'était pas encore allé les voir vu les nombreuses opportunités qu'il avait eu. Cet idiot avait l'air de prendre tout son temps on dirait.

Sauf qu'aujourd'hui était le grand jour, et Lovino se demandait toujours pourquoi il ne stressait pas. Il savait à peine danser (ils ne connaissaient que les danses de base comme le branle) et c'était la première fois qu'il se retrouverait avec autant de monde autour... Surtout vu sa réputation, même si Antonio serait là pour le « protéger » comme il lui avait déjà dit en voyant ses incertitudes il y a quelques jours de cela. Décidément, il n'était pas si idiot qu'il en avait l'air et savait lire l'atmosphère quand il le voulait. Enfoiré sournois.

En ce moment même d'ailleurs, il s'était absenté en ville, donnant seulement en excuse à Lovino qu'il avait quelque chose d'important à faire en centre-ville... Et qu'il lui avait promis qu'il reviendrait bientôt avec une surprise. Le manoir était grand, et Lovino n'aimait pas rester seul ici... Alejo présent ou pas, car ce type était aussi discret qu'un samouraï. Cette solitude lui rappelait cette période ô combien récente de dépression, à laquelle il ne voulait plus penser. Pourtant elle n'était pas toujours guérie comme il le voudrait et le hantait encore à quelques moments anodins, des moments d'anxiété et de peur.

Tout cela résumé, Lovino voulait changer et redevenir celui qu'il était bien avant. Encore plus grincheux, plus râleur, mais plus sensible et tolérant, et surtout heureux... Point qu'il avait encore du mal à éclaircir.

... Lui faudrait-il vraiment avoir Antonio à ses côtés pour être heureux et sauf ? Eternellement ?

Lovino chassa ses stupides pensées de son esprit, secoua la tête. Il pensait beaucoup de choses étranges ces derniers temps... A se demander si l'Espagnol n'avait pas une mauvaise influence sur lui tout compte fait. Il n'était plus aussi intelligent qu'avant et pensait bizarrement... Dieu était vraiment méchant avec lui ces dernières années.

[Spamano] La Mano d'OroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant