Chapitre arrivé beaucoup plus tôt que prévu... Mais il est deux fois plus court et avec beaucoup de dialogues.. Vous en faîtes pas, c'est tout à fait normal. Ce n'est qu'une transition. A partir d'après l'histoire commence vraiment!
Bonne lecture!
----
Quand Lovino ferma la porte de chez lui, il pressentait que Feliciano pourrait sauter sur lui et l'assommer de questions à tout moment. Mais les premières secondes furent vides d'action, l'Italien resta immobile dans le hall d'entrée, s'attentant à tout attentat qui pourrait se produire. Son petit frère pouvait être d'une curiosité des fois.
Heureusement, rien ne se produisit dans les premières minutes quand Lovino eut posé le pied sur le seuil, et put relâcher la pression en laissant passer un long soupir. Tout s'était bien passé, à peu près. Ou du moins mieux qu'il ne l'aurait imaginé. Certes, il avait rencontré son nouveau mécène sous d'étranges conditions, néanmoins il lui avait fait une merveilleuse faveur en arrivant pile-poil au bon moment. Lovino n'aurait imaginé une telle tournure d'événement, mais tout ce qu'il pouvait faire c'est de sourire comme un abruti tant qu'il était tout seul, ce qu'il se permit de faire une fois dans sa chambre.
Il se jeta dans son lit, et commença à glousser silencieusement sur son coussin. C'était rare qu'il se mette à rire ainsi, mais il ne pouvait s'en empêcher. Il était tellement heureux qu'il aurait pu encore en pleurer. Son avenir allait changer au mieux, et c'était tout ce qui importait en ce moment présent. Pourrait-il enfin sourire à la vie comme la plupart des personnes heureuses sur Terre?
Enfin il y avait toujours cette proposition qui le taraudait depuis son retour.
S'installer chez Antonio signifiait partir de chez lui et laisser Feliciano et Romeo se débrouiller seuls. En serait-il capable? Résidait là toute la question. S'il devenait en effet le peintre personnel du comte, il serait payé (combien il ne savait pas encore) et sûrement logé dans le luxe de la noblesse. Il n'allait certainement pas cracher dessus mais se séparer de sa famille comme il ne l'avait jamais fait auparavant s'annonçait plus dur qu'il ne l'aurait pensé.
Lovino fallait qu'il fasse la décision la plus judicieuse le plus rapidement possible. Il n'allait pas continuer à perdre du temps. Déjà vingt-trois ans et il n'avait pas encore volé librement dans les méandres du monde adulte. Il fallait se prendre en main maintenant.
Il se releva et s'assit en tailleur sur le lit, épousant du regard la pièce dans laquelle il avait dormi la plupart de sa vie. Seuls des peintures de son grand-père ornaient les murs, en accompagnement les meubles en bois foncé, le petit lustre et les tapisseries sobres. C'était Romeo qui lui donnait envie de peindre, qui le motivait à dépasser ses limites depuis toujours. Il était sa source d'inspiration depuis tout petit, c'était lui qui lui avait appris les rudimentaires de la peinture, qui lui avait donné goût à peindre! Peut-être que s'il allait en effet chez Antonio, il pourrait progresser, et être une fierté pour son grand-père!
Cette réflexion était d'un compliqué. Il aurait aimé être comme Feliciano qui ne se posait pas trop de questions, lui. Des fois Lovino pensait qu'il deviendrait fou à force de réfléchir de tout temps.
Une porte s'ouvrit.
-Fratello ? Tu es rentré ?
Lovino tourna la tête vers la porte, mais ce ne fut pas celle-là qui avait été ouverte.
-Oui! s'exclama-t-il assez fort pour qu'on l'entende.
-Oh, attends-moi, j'arrive!
Il entendit les marches de l'escalier grincer et des petits pas rapides dans le couloir. Bientôt, Feliciano rentra dans la chambre, l'air guilleret comme à son habitude.
VOUS LISEZ
[Spamano] La Mano d'Oro
Hayran Kurgu[Hetalia Fanfiction.] Fin du XVème siècle. Lovino Vargas est reconnu comme artiste raté, vivant dans l'ombre de son petit frère et de son grand-père reconnus dans l'Art Italien. Des peintures trop ternes, sans sentiments, laides comme certains dira...