Chapitre 2

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Vendredi. Une journée tranquille jusqu'à ce que j'aille dans mon dernier cour en sport et découvre mon groupe. Celui-ci est composé que de filles et Zoé y est. Le point positif c'est que mon frère est dans l'autre. Une mauvaise contre une bonne nouvelle.

Durant tous les matchs de Badminton, Zoé ne me quitta pas des yeux et quand fut mon tour de me confronter à elle, la même boule qui se forme à chaque fois que je me sens oppressée, pointa le bout de son nez dans mon ventre. Le tournoi commença et la messagère lança le premier volant sur moi mais je su le réceptionner puis les volants lançaient par Zoé furent de plus en plus rapide et pourtant toujours aucun point n'était marqué. Cela semblait logique. Zoé n'essayait pas de gagner mais plutôt d'accomplir sa vengeance en me jetant des projectiles à la figure. La messagère attaqua avec un dernier coup et, moi étant trop fatiguée d'avoir couru dans tous les sens, la laissa gagné. Tout le groupe l'applaudit d'avoir bien joué.

Après avoir bu sur un banc, mon adversaire vint me voir et me chuchota :

«Je vengerais la mort de Jade, je te le garantie »

Une belle et fin de journée me dis-je.

Dans le bus, je m'endormis en écoutant ma musique, le casque sur mes oreilles. Un rêve, ou plutôt un cauchemar et toujours le même. Moi devant Martin, et d'un coup la vison du corps de mon protecteur inerte, une flèche planter en plein cœur. Je me suis réveillée en sursaut et m'aperçu que j'étais arrivée.

La nuit venu, par peur de faire encore ce cauchemars, je mis ma petite veilleuse de quand j'étais petite et pris un sédatif.

Le médicament mis du temps à faire effet et moi ayant peur de fermer les yeux et de revoir un cadavre ensanglanté, je les laissai grands ouverts. Ce n'est que vers minuit que je réussi enfin à m'endormir. Mais mon mauvais rêve s'est représenté et j'ai l'impression que celui-ci s'aggrave de nuits en nuits en me laissant culpabiliser. Et laissant la colère que j'ai contre mon frère s'accentuer.

Aujourd'hui, on est samedi il est temps de faire place à ma deuxième vie et de me montrer telle que je suis. Cernes sous les yeux et toujours sans maquillage, je pars m'évader à travers cette immense forêt. Avant d'aller au camp, direction mon rocher pour y contempler le beau soleil qui va se lever en compagnie de l'arbre que j'ai nommé « Ombre » qui m'abrite de ces rayons.

Rusée : Tome 2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant