Chapitre 10

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En rentrant dans la maison, mes parents et mon « frère »m'attendait pour manger. Il était midi.

Je sentais qu'ils me regarder à chacun de mes mouvement : quand j'enlevai mes bottines à lacets, quand j'enlevai mon manteau rouge à capuche, quand j'essuyai mes lunettes pour enlever la buée qui s'y était déposée. Dés que je m'assis, je me suis dit que ma punition aller s'allonger et qu'il en était finit pour mon ami Ombre. Si seulement il saviez ce que j'endure...

Mais à ma grande surprise, un sourire se dessina sur leur visage, mon frère d'un « j'ai finis de manger » sortit de table et ma mère me demanda :

« Alors as-tu bien fait tes devoirs avec ton ami ?

Je n'y comprenais rien :

- Quoi?

- Ton ami Grant. Nous a dit que vous travaillez ensemble sur le thème de la déforestation et comment faire pour l'en empêcher. Tu aurais pus nous le dire.

-Ah euh... Oui mais vous étiez contre le fait que je sorte.

- Quand il s'agit des devoirs, tu peux, on ne va pas non plus t'empêcher defaire ton travail. Heureusement que toi et ton frère n'aviez pas cour aujourd'hui. Affirma mon père. Mais où as tu dormis ?

- Chez Lyne. »

Je ne dit rien de plus de tout le repas. Apparemment, ils avaient l'air de croire aux mensonges de Grant et du mien, comme si ils étaient des personnages de films servant juste à nous faire avancer dans l'histoire.

Je profitai du repas comme jamais je ne l'avais fait.

Au menu : Pomme de terre, cancoillotte et saucisse de mortaux, le plat traditionnel du département. Un repas délicieux qui me fit, pendant quelques, minutes revivre.

En allant dans ma chambre, je sentais l'air glacial qui émanait de la chambre de mon frère. Peu importe ce qu'il faisait, sa présence m'étouffait. Et le problème c'est qu'il n'y a qu'un seul mur qui sépare nos chambre. Je me mis à mon bureau, en essayant d'oublier l'odeur répugnante du meurtrier. Une odeur ayant pour caractéristique : sang chaud, sueur d'un sportif, abats crus et déchets où les mouches font leur festin.

Voilà ce que je supportais qu'en je faisais mes devoirs et ma chambre en était infesté alors je n'imaginais même pas si un jour il fallait rentrer dans sa chambre. Je pense que j'en mourrai. Plus il était loin de moi, et mieux c'était.

Je faisais l'ensemble de mes devoirs pour le lendemain. Exercices de mathématiques, anglais, SES, révisons, etc... Tout y passait. L'après-midi fut longue dans ma chambre.

Dix neuf heure passait, et toujours assise sur ma chaise à moitié entrain de réviser, à moitié sur mon téléphone portable, je me demandai s'il fallait que j'envoie un message à Grant pour lui remercier de m'avoir sauver de mes parents ou que lui allait m'envoyer un message pour me remercier des soins que je lui avait apporté. J'eus vite mes réponses car mon portable vibra. Un inconnu par biais d'un message vocale disait « Nouveau message reçu à 19h46.... Salut, je pense que tu vas me reconnaître. Je voulais juste.... te remercier de m'avoir porté secours. Et si tu te posais la question pourquoi j'ai fais ce que j'ai fait, c'est parce que je t'étais redevable. Bien, alors comme promis on se retrouve toujours.... Fin du nouveau message »

Au moins ce fut clair, nous étions vraiment quitte à présent.

Le sac fait, la douche faite et le pyjama mis, je m'allongeai dans mon lit. Julien avait eu raison, la période sauvage avait commencé plutôt que prévu. Ces chasseurs ont repris les armes en avancent et ils avaient l'air assoiffé de peau de bête.

J'allume ma veilleuse, je regarde mon chat endormis, l'unique félin qui ne me fait pas montrer les crocs, elle avait l'air si tranquille et son ronronnement sur la couette me détendais. Je me transformai en renarde après que mes parents soit montés se couché et m'endormis contre elle. Chat et renard étaient réunis.

Bonne lecture :)

PS: Photos de TheCaecilia.

Rusée : Tome 2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant