<< Cours >> dit Grant d'un ton sec.
Je m'exécutai et ensemble nous courrions à toute allure en direction de la forêt, les chasseurs derrières nous. Un autre éclatement fut produit par ces armes qui font peur à tous les animaux des bois, et des oiseaux jaillirent des arbres pour s'enfuirent. J'étais terrorisée et je sentais que mon adversaire l'était lui aussi.
Une fois dans le labyrinthe de verdures, nous galopions toujours l'un devant l'autre sans savoir où nous cacher de ces traqueurs. Soudain,un élément me perturba. Aucun son d'oiseau, ni d'insectes ne sortait ni des branches, ni de sous terre. Tout était trop calme.Grant ralentit, et ses oreilles bougèrent vers des endroits différents. Il me fit signe de continuer d'avancer, alors je passais devant, restant attentive.
Pa sà pas, je fis attention où je posais mes pattes et de nous deux jene sais pas qui était le plus anxieux. Grant me précédait dequelques mètres. A travers les arbres, on pouvait apercevoir le soleil qui commençait à se coucher doucement dans le ciel. La lumière diminua. Durant une dizaine de minutes nous restions sur nosgardes afin de ne pas se faire piéger quand un claquement de métal et un grognement de douleur vint à mes oreilles rousses.
Je me retournais et vit la patte de mon « sauveur » prise dans un piège à renard. Le sang coulait de sa patte et au loin on pouvait entendre les chasseurs se rapprochaient. Je ne savais pas quoi faire. Je pouvais partir et le laisser se faire prendre,qu'est-ce que ça changerait à ma vie ? Mais ma conscience me disais de le sauver. Grant me murmura :
« Je t'en supplie, aide-moi » .
Le voyant essayer de se débattre contre cette machine à dents qui lui broyaient les os, mon coté humain reprit le dessus. Je ne pouvait plus l'entendre gémir de souffrance. Je me précipitai vers lui et me transformant en humaine, je pris une grande inspiration et de mes deux mains je desserra le plus possible cet instrument de torture. Mais cela ne suffisait pas. Il n'arrivait toujours pas à enlever sa patte. Le stresse montait en moi et ça rendait mes mains moites. Face à mes doigts glissants, je ne pouvais pas entrouvrir plus. Posant mes mains sur la terre recouverte de feuilles tombaient récemment, j'en faisais appel aux arbres pour qu'ils me donnent la force d'ouvrir cette chose infernale. A peine avais-je finis de supplier la nature, mes yeux brillèrent orange et je ressentis le pouvoir venir en moi. Je sentais toutes les vies de ces êtres végétales, pleine de sagesse et de bonté, arrivé. Elles venaient m'encourager à trouver la force en moi et j'avais la sensation que la sève de certains conifères venait remplacer le sang qui circulait dans mes veines pour me donner espoir.
Je mis mes mains sur la machine de fer et me concentrant que sur mon objectif, je réussi à ouvrir la bouche qui broyait la patte de Grant. Ce-dernier en enlevant sa patte, fit un petit gémissement. Il se transforma en humain et me tendit sa main pour me demander de l'aide à marcher. Je mis son bras sur mon épaule et nous entamâmes une marche douloureuse pour le souffrant qui boitait.
Les explosions des fusils se rapprochèrent et l'angoisse s'intensifia en moi car je devais trouver une cachette mais où ? Je sentais la chaleur du corps de Grant contre ma peau qui essayais de lutter pour guérir et des gouttes de sueurs de son front tombèrent sur ma veste bleu qui, elle aussi, commençait à être trempée.
Je m'arrêtai, regardai partout autour de moi et scrutai un trou sous un tas de gros rocher.
« On vas aller se cacher là-dessous. Lui affirmais-je
- On ne pourra jamais passé, nous sommes trop grands. Fit Grant à bout de souffle
- Pas si nous nous métamorphosons et que l'on creuse... Enfin que je creuse. Conclus-je voyant qu'il serait déjà difficile qu'il se tienne sur ses quatre pattes. »
Je m'approchai de l'endroit en question. Un air frais et magique souffla sur ma fourrure. Cette sensation me disait quelque chose. Alors je creusai le sol le plus vite et fit rentrer Grant qui, avec du mal s'était transformer en panthère des neiges, en premier. Il mit du temps à rentrer et quand fut mon tour, je me retournai et vis les deux chasseurs. Ils me visèrent avec leur arme et d'un coup de crocs sur ma queue, je me fis tirer dans l'antre. Je tombai nez à nez sur le félin qui venait, à son tour, de me sauver la vie. La balle de la carabine rebondit juste à mes pattes.
Nous attendions dans l'ombre que les chasseurs partent. Ils marmonnaient des choses entre eux, on ne pouvait pas entendre grand chose mais ils avaient l'ai énervaient que leurs proies leurs ai échappés.
Au bout de cinq minutes, ils partirent et dans un soufflement de soulagement, nous continuâmes à travers ce souterrain où l'humidité est omniprésente. À chaque pas que je fis, l'impression d'être déjà venue ici se renforçait. Puis après cette réflexion, j'aperçus une étendue d'eau que l'on pourrait reconnaître entre mille, je me retournai vers Grant qui s'était endormie dans un coin de la grotte. En le regardent, un bâillement vint à moi. Je devais dormir moi aussi, je me couchai près de l'étang cristallin, mis ma queue contre moi pour me réchauffer de cette air si frais et m'endormis avec le bout de mon museau sur l'eau.
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Rusée : Tome 2
ParanormalSix mois après le drame, Marie vient de rentrer au lycée et est toujours bouleversée par les derniers événements. Au sein du clan, des rivalités sont nées et la jeune fille va devoir se confronter à ses nouveaux problèmes.