Part 15

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(Un grand merci pour les 10K, c'est vraiment incroyable.♡ J'avais déjà posé la question sur le chapitre précédent mais je la repose: que voulez-vous que je fasse pour cet "événement"?)
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After School

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Je branche mes écouteurs et continuer d'écouter ma musique, comme ces derniers jours, toute seule. J'éprouve de la solitude, de la haine et du regret. Je marche jusqu'à l'arrêt de bus à pied, je sens des gouttes tomber progressivement alors je met ma capuche et m'arrête sous l'abri. J'attends impatiemment le bus, qui évidement, à du retard, pile au mauvais moment. Je soupire et consulte mon téléphone, aucun message. Ni de Zack, ni des anonymes pervers. D'un coté, tant mieux, mais ça me fait chier pour Zack. Je ne peux pas me séparé de lui si rapidement, aucune nouvelles depuis quoi, deux jours, et je suis déjà mal, mais bordel, on se connaît depuis grand max un mois. Le bus arrive avec un quart d'heure de retard, je monte dedans et tous les regards se posent sur moi quand je relève la tête. 

- Oh, dis-donc, qui voilà, Chelsey! entendis-je. 

J'ai perdue ma réputation à jamais. Je suis dégoûtée. Le pire c'est que je suis la nouvelle cible. Je suis passée de la fille parfaite à la petite pute. Je me sens dégueulasse. Merci qui? Merci Zack. Et surtout merci Brian. Quels cons. J'avance en essayant de rester la tête haute, je m'assoit à une place pour deux contre la vitre, personne à coté de moi, j'en profite pour poser mon sac à dos à la place, évitant toute personne de s'asseoir ici. Quelques arrêts suffisent pour que quelqu'un retire mon sac et s'assoit à la place dont je ne voulais personne, j'étais très bien seule avec ma musique et ce temps de merde. Je tourne la tête pour savoir qui c'est, je ne le reconnais pas, ce n'est pas quelqu'un que je connais, je reprends aussitôt mon sac qui était sur ses genoux et le pose à mes pieds, puis retourne dans mon montre à travers la vitre. Quand je sens une main se poser sur ma cuisse, je déglutis. Je repose mes yeux sur cette personne après avoir fixer sa main.

- Enlevez cette main de là, s'il vous plaît, dis-je.

Puis il fait le contraire, la remontant plus haut, je vomis intérieurement. Je retire sa main violemment, essayant de regarder autour de moi, plus personne ne me regarde mais j'entends des murmures sans distinguer leurs réels propos. C'est quoi leur problème? Je regarde le garçon assis à coté, tentant de se rapprocher de moi. Il à dans mes âges et je me demande s'il n'est pas dans le lycée. 

- Bouge de là, dis-je plus violemment.

- Oh, fait pas ta timide, Chelsey... dit-il.

Oh, je connais enfin le son de sa voix. Pas un bonjour, rien. Juste des attouchements et un grand rapprochement, il me parle presque à l'oreille. Je déglutis et je me sens toute petite, sans défense. Je jette des regards d'aide aux alentours mais aucun ne reçoit mon appel. Je me sens menacé et mal-à-l'aise.

- Recule, sale pervers, dis-je.

Je ne peux pas m'enfuir, il y a une vitre qui nous bloquent. Et lui aussi, visiblement. C'est un poids de taille.

- Ecoute, Chelsey, moi je ne dirais rien aux autres. Alors laisse toi faire...

Je le pousse mais il à beaucoup plus de forces que moi. Merde. Je ressent une main se positionner sur ma cuisse et j'ai envie d'hurler. 

- Arrête! dis-je en haussant le ton.

Personne ne nous calcule. C'est très bizarre. Je me sens vraiment mal. Il continue et j'ai peur, de plus en plus peur.

- J'ai dis non! cris-je.

Je lui donne une énorme claque et je saute, je ne sais comment, au dessus de lui, avec mon sac, puis je descends à l'arrêt qui est présent. Je suis donc obligée de rentrée chez moi à pied, sous la pluie. Je soupire de soulagement, contente d'être sortie de cette situation. Combien de temps cela va-t-il durer? Quel connard celui-là. Non mais je rêve. Je déglutis une nouvelle fois et me met à courir sachant que le bus n'est pas encore repartit. Je vérifie si personne ne me suit et je rejoins les gouttes d'eau, les larmes coulent sur mes joues. Le garçon n'est pas descendu du bus et ne cherche pas plus loin, ouf. Je continue à courir, oubliant de remettre ma capuche et les larmes dévalisent mes joues. Je me sens... salie. Très. Je percute dans quelqu'un, oubliant de regarder en face de moi au lieu de derrière. 

SEX-ENEMIES [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant