Part 45

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La visite pour Cacilie est terminée, j'espère que ça lui as fait du baume au cœur. Nous avons parler de nos sentiments et de ce que je ressentais aussi. J'espère lui avoir assez montrer que j'étais là pour elle dès à présent.

- Chelsey? me stoppe ma mère en plein milieu du couloir d'hôpital.

- Quoi?

- Zack est aussi admis dans cet hôpital... Es-ce que tu voudrais... commence-t-elle.

- Le voir? terminais-je à sa place.

Elle grimace et je reste sur place, ne sachant pas quoi dire ni quoi faire. Es-ce une bonne idée?

- Si tu ne veux pas, je ne te forcerai pas. Mais si tu en as le besoin ou l'envie, je te suivrais.

En ai-je le besoin? Je pense. L'envie? Je ne pense pas. Je réfléchis encore quelques instants, alors que nous sommes plantés en plein milieu d'un passage. Le temps pour moi ralentit autour.

- Euh... Tu sais dans quelle chambre il se trouve?

- Oui. Je me suis renseignée. Il est au même étage, chambre 304.

- Oh, d'accord.. Eh bien... Allons-y.

Je vais revoir Zack. Comment dois-je me sentir? Je n'ai pas le droit juridiquement de le débrancher, bien dommage. En même temps, es-ce que j'ai envie qu'il meurt? Non. Je voudrais qu'il se réveille pour voir à quel point ça fait mal. Nous parcourons les multiples couloirs afin de trouver la chambre 304, elle aussi est encadré par des flics. Aie, je ne sais pas si nous avons le droit d'y entrer.

- Bonjour messieurs, je suis madame Palmer, nous aimerions rendre visite à Zack Cunningham, assura ma mère.

Un flic regarde sa collègue d'un coin de l'œil.

- Bonjour. Avez-vous une autorisation écrite? demande-t-il.

Bizarrement, il est moins sec que la dame de l'accueil.

- Euh, non.

- Mh. Vous n'avez pas le droit d'entrer, alors.

Je suis déçue, j'étais persuadée que j'allais voir mon ennemi, peut-être pour la dernière fois. 

- Attendez, on peut s'arranger, rapplique sa collègue.

Nous attendons plus d'explications, restant au pas de la porte.

- Allez-y, je vous le permet, mais uniquement mademoiselle Palmer. Nous laisserons la porte entrouverte, d'accord?

- Oh, d'accord. Bien sur. Merci, dis-je.

Ma mère reste donc aux côtés de la policière. Je rentre doucement, refermant à moitié la porte, vérifié. Je me retourne et je fais face à Zack. Le Zack Cunningham que je n'ai pas revu depuis si longtemps. Quel sentiment j'éprouve? De la haine, du dégoût, de la peine et du remerciement. Bon, je dois l'avouer, même branché de partout dans un lit hospitalier et une chambre glauquement triste... Il reste beau et charmant.

- Bonjour, Zack, dis-je.

Je n'ai pas l'impression de parler dans le vide, au contraire. J'imagine son esprit à l'écoute du moindre son que je pourrais dire. Je fais le tour de son lit et reste debout, à côté. Il n'a pas l'air si mort que ça. Je l'espère.

- Je ne te demande pas comment tu vas, hein.

Son corps est plutôt lâche. Comme lui. Même si son acte pseudo héroïque enflamme la toile, je le verrais toujours aussi lâche.

- J'ai bien écouter ton dernier message. Mais même si tu reste en vie, je n'éprouve plus rien. Tu me dégoûte, à vrai dire. J'ai eu de l'attirance envers toi, c'est vrai. Mais quand tu m'a avouer tout ça, je me suis tellement sentie salie. Comme si tu m'avais violée, comme les autres.

SEX-ENEMIES [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant