Part 39

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(En vous souhaitant une très belle année 2018, et en espérant que celle-ci vous apportera plus de bonheur que de malheur. Pour déjà bien commencer l'année, je vous offre un chapitre. Peace.)

Il ouvre la bouche mais aucun son ne sort, les yeux brouillés par les larmes, scotché. Immobile et apeuré. Je peux voir la tristesse en lui, je suis désolé mais ton sort s'abattra quand même sur toi, Chaz, même si tu me fais de la peine.

- D'où tu sais tout ça, toi? peine-t-il à dire.

- Il faut toujours se renseigner sur sa cible, première erreur du débutant. Bon, la vie de ce Chaz est peut-être triste mais ce Chaz à fait une connerie qu'il n'aurait pas dû faire, et ça, c'est une belle leçon de vie, dis-je en tendant un briquet de mon autre main.

Il ne sais pas quoi dire. C'est bluffant. Ses points faibles sont remarquables. Cible facile.

- Une connerie impardonnable. Une connerie qui coûte la vie. Et malheureusement pour ce triste Chaz, il est tombé sur la mauvaise personne, dis-je froidement en allumant la flamme du briquet.

Je rapproche le briquet et les photos devant, la flamme frôle le papier de la photo d'Hillary, je ne lâche pas Chaz du regards. Il essaye de gérer ses émotions mais c'est peine perdue. Il à encore beaucoup à apprendre, celui-là. Ah bah non, puisque je vais mettre fin à sa triste vie. La flamme s'attaque à la photo d'Hillary, qui brûle et se décompose. De même pour la photo de ses parents. Quelques braises restent à mes pieds, avec les cendres de ces derniers. Jsute histoire de lui faire encore plus peur.

- Tu n'a pas idée du pouvoir que j'ai sur toi, Chaz. Tu n'aurais jamais dû, crachais-je.

La haine monte en moi, ça y est, j'ai envie de me battre avec lui. Je retire ma veste de costard, la lance sur ma voiture, et le regarde, alors qu'il reste figé.

- Tu n'a plus rien dans le ventre, petit garçon? ris-je.

- Au contraire. J'ai envie de te faire comprendre que tu ne me fais pas peur!

- Ah bon? Ça n'avais pas l'air d'être le cas, à l'instant. Ça va, tu n'a pas fait pipi dans ta culotte? ris-je d'un ton moqueur.

- Mais ferme ta gueule! cri-t-il.

Aucune répartie. Aucun arguments. La base des lâches. Il s'avance rapidement vers moi, le poing en avant, je le neutralise et le stoppe. il essaye avec son autre bras, mais je le neutralise de mes deux membres. Je le fixe, joueur et amusé, tandis que lui est haineux. Bon, d'accord, j'ai de la haine aussi.

- Tu as eu beaucoup de chance pour ta gueule qu'ils ai trouvé la trace de Cacilie et pas de la vraie personne. Beaucoup de chance, dis-je froidement.

Il serre la mâchoire et devient rouge. Je prends l'utilisation de mes deux autres membres de libres, alors qu'il essaye de se débattre et de s'enlever de ma prise. Je lui donne un grand coup dans l'entrejambe, il me lâche aussitôt et je le laisse s'accroupir par terre. Je le laisse s'étouffer de ses gémissements et attends qu'il se relève par lui même. 

- Oh putain, mais alors toi! cri-t-il avec hargne en se relevant.

Il essaye de maîtriser la bataille mais je lui met un coup de poing méthodique dans le ventre, il gémit mais essaye de gérer ses émotions. ne jamais montrer ses faiblesses. Jamais. J'attaque et lui donne un coup de boule, puis il recule, le nez en sang.

- Je vais t'apprendre ce que c'est d'être un homme, gros lâche, dis-je en crachant par terre.

Je m'avance et là, j'ai la haine qui se remplit. Pas seulement que de la haine envers lui, mais toute la haine et la tristesse que j'ai se défoule, tant pis pour sa gueule. J'enchaîne les coups de poings et les coups de jambes, il est à terre, je lui donne des coups de pieds dans le ventre, le crâne et la poitrine. Alors qu'il essaye de se mettre en boule, il geint. Le visage en sang, presque défiguré. 

SEX-ENEMIES [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant