Part 18

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(On à dépassé les 30K vues, vous êtes géniaux, merci beaucoup!♥ Avertissement: un lemon sera présent dans ce chapitre.)

Et elle est partie en courant, sanglotant comme je ne l'ai jamais vu faire. Je me tiens la joue droite, elle en a de la force... Je referme la porte derrière moi et longe de dos celle-ci en m'écrasant sur le sol. J'ai tant retenue mes larmes, qu'elles sortent maintenant. Je n'ai rien fait de tout ce qu'elle me reproche. Pourquoi ça tombe sur moi? C'est Damien qui à inventé toute cette mascarade? Sûrement. Je pleure, encore et encore, la tête contre la porte, recroquevillée sur moi-même. J'étais si bien avant qu'elle n'arrive... Elle m'a carrément dit qu'il fallait mieux que je me suicide, et que ça ferais de la paix à tout le monde. C'est énorme, ce qu'elle m'a dit. C'est... J'ai plus les mots. Alors je pleure, pendant un bon bout de temps. Ça fais tellement mal ces propos, c'est bien la première fois que ça m'arrive. Mais vu la tournure que prends ma réputation, ce ne sera pas la dernière fois. Une bonne demi-heure passe et je me relève enfin, m'essuyant les joues avec la paume de ma main moite. Je me suis arrêtée de pleurée car je n'avais plus de quoi pleurée. Je n'ai plus de réserves d'eau pour émettre des larmes, ni dans le corps ni dans le moral. Je me rassois sur le canapé et termine mon déjeuner lentement, je regarde les dessins-animés en me rassurant, me consolant toute seule. Heureusement que ma mère n'était pas présente à ce moment là, bon dieu. Mon téléphone vibre, je le saisis et regarde, une notification apparaît sur mon écran de verrouillage, c'est un message provenant d'un numéro inconnu, je soupire et lance mon téléphone à l'autre bout du canapé. Je n'ai pas envie de regarder ce foutu message probablement remplis de haine, je crois bien que j'ai eu ma dose pour aujourd'hui. 

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After Morning

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Je suis restée le reste de la matinée et mon midi dans ce canapé à regarder ces dessins-animés qui m'ont quelque part amener une sorte de réconfort. Un réconfort d'enfance. Un réconfort innocent et inconscient. Un réconfort dont j'avais besoin. Mon téléphone vibre longtemps, c'est un appel. Je me hisse sur le canapé, finissant allongée et je regarde l'expirateur, c'est Zack. Oh, tu arrive au bon moment, si tu savais... Et s'il savait? Merde. Tout mais pas ça. Je décroche, me forçant de sourire et tente de masquer tout soupçons.

- Oui, allô? dis-je.

- Salut, Chelsey. C'est Zack.

- Je sais.

- Comment vas-tu aujourd'hui?

Je panique. Je ne vais pas si bien que ça, mais il n'a pas besoin de le savoir. Et si il me prenait pour une faible, finalement? Non. Je ne dois pas le lui laisser avoir cette image de moi. Même si c'est le cas. Est-il au courant pour ces putains de rumeurs toutes fraîches? 

- Ça va, merci. Et toi?

- Sûre?

- Mh, oui. Pourquoi?

- Je ne sais pas. Tu as pas trop mal?

Oh putain, il à l'air de ne rien savoir. Super. Il fait référence à ma première fois. Mais non, j'ai oubliée la douleur du plaisir à cause de la douleur blessante. J'ai plus mal, mais je ressent un autre mal. Beaucoup plus différent.

- Oh non, ça va déjà mieux, souris-je faussement.

- Content d'apprendre cette nouvelle. 

- Contente de te l'apprendre.

Je l'entends sourire au bout du fil, oh mon dieu. Ça réchauffe à l'intérieur de moi, mon intérieur qui à été tellement glacé à cause de Cacilie, et Damien, par la même occasion. La glace fonds juste avec un sourire de Zack. Incroyable mais vrai.

SEX-ENEMIES [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant