Chapitre 16

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Précédemment dans ELLE

Je regarde le message que je viens de recevoir. Il est de lui. Il me dit de le rejoindre, qu'il m'attend. Quelques larmes coulent sur mes joues alors que j'accélère le pas. Les gens se retournent sur mon passage. Je suis presque à courir au milieu de la foule pour le rejoindre.
J'arrive devant lui.
On se regarde fixement sans bouger ni parler. Je laisse tomber mon sac sur le sol tout en continuant de la regarder.
Subitement, ma main s'écrase sur sa joue. Il me regarde sans comprendre :

« Ça, c'est pour m'avoir laissé seule aussi longtemps, il se tient la joue, me regardant presque choqué. Et ça, je pose mes mains sur ses joues et l'embrasse, c'est parce que je t'aime. »

Il passe ses bras autour de mes épaules et me serre contre lui, mes dernières larmes s'écoulent sur son tee-shirt gris alors que je serre sa taille de mes bras.

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Point de vue Matt

L'avoir à nouveau contre moi me fait tellement de bien. Ces trois semaines loin d'elle ont été une pure torture. Je sens mon tee-shirt devenir légèrement humide. Je relève sa tête et passe ma main sur ses joues pour essuyer ses larmes.

« Je suis là, je te promet de rester le plus longtemps que je pourrai.

– Je ne veux plus jamais que tu partes, sa voix tremble.

– Je ferai de mon mieux, je lui embrasse le front.

– Non, Matt ? je lève la tête vers mon meilleur ami.

– C'est bien moi, je lui ouvre les bras alors qu'Alexis se décale.

– Oh, tu m'as manqué petit con ! il me tape dans le dos.

– Toi aussi Dam. Si tu permets, j'ai plein de choses à dire à Alexis, alors on se parle plus tard ?

– Bien sur, il lui fait un clin d'œil. À plus mec ! »

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Point de vue Alexis

Il nous salue de la main en se retournant. Je regarde Matt qui me pointe sa voiture du doigt. Je ne dis rien et me dirige vers celle-ci alors qu'il me suit. Je pose mon sac à l'arrière et m'assois côté passager. Il me regarde tout en mettant le contact et sort du parking. L'atmosphère est très pesante, il y a une sacrée tension entre nous. Je lui en veux, et lui aussi doit m'en vouloir. Nous avons trop de choses sur le cœur, nous devons nous avouer tout ce qu'on pense, quitte à ce que ça finisse mal.
Il se gare une dizaine de minutes plus tard près du bâtiment abandonné où on l'avait retrouvé avec Sophie un matin.
Je le suis à travers les hautes herbes essayant de garder le rythme alors qu'il marche très, très vite. Il est énervé, et ça se voit, ça se ressens.
Il se retourne d'un seul coup et je l'évite de justesse.

« Pourquoi ? sa voix est froide

– Tu me demandes pourquoi ? À moi ? je suis déboussolée.

E L L EOù les histoires vivent. Découvrez maintenant