Chapitre 21

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Précédemment dans ELLE

[...]
— Mademoiselle, agent Peterson, superviseur de cette enquête.

— Enchantée, Alexis Williams. Après avoir confié mon histoire et de précieuses infos vous permettant d'avancer votre enquêtes de plusieurs jours à votre agent ici présent j'aimerai qu'on me confie l'hôpital où ils ont été transférés.

— Comment ça, "ils" ?

— Les deux hommes qui se menaçaient avec des armes il y a de cela sûrement une demie heure à peine.

— Comment le savez-vous ?

— Comme je l'ai déjà dit, j'étais présente au début. Votre employé est déjà au courant de tout.

— Oh, il le regarde et ce dernier lui tend son carnet de notes que son supérieur lit attentivement.

— Effectivement, de nombreuses informations vont nous être utiles, mais comme il a dû vous le dire nous ne pouvons pas vous donner l'endroit où ils sont.

— Mais ce n'est pas possible ! Vous savez quoi ? Je ferai chaque hôpital de la ville s'il le faut jusqu'à le retrouver d'accord ? Personne ne pourra m'empêcher de le voir et de tout faire pour qu'il s'en sorte car au fond c'est un mec bien. Il a juste fait de mauvaises choses avant dont il a su se sortir avant de subir à nouveau une mauvaise chose et je ne le laisserai pas là-dedans. Je ne l'abandonnerai pas.

— Pourquoi ?

— Parce qu'on abandonne jamais une personne qu'on aime.

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Point de vue Alexis

Je pars énervée de cette petite rencontre avec cet agent Peterson. Quel empoté ! Il a du culot quand même, je lui donne des indices utiles comme il le dit ainsi que deux noms de flics corrompus et il ne me remercie même pas, c'est hallucinant !
J'enfonce mes mains au fond des poches de mon bomber et marche droit devant moi.
J'entends Jonathan me rejoindre mais je ne le regarde pas.
Il ne parle pas et ça m'arrange franchement.
En sortant ma main de ma poche pour ouvrir la portière de la voiture je jette un coup d'œil à ma montre. 1h26. Je lève les yeux vers mon frère :

— T'es fatigué ?

— Non. Pourquoi ? il semble surpris de ma question.

— Donc tu veux bien m'accompagner faire le tour des hôpitaux ?

— Avec plaisir crevette.

Son surnom me réchauffe le cœur. Ainsi que son sourire. Je sais qu'il comprends toute ma détresse et ma tristesse. Il veut être la pour moi, ce que je lui ai dit l'a fait réfléchir et il veux être présent. Vraiment. Reprendre son rôle de grand frère a 100%.

On s'installe l'un à côté de l'autre, la radio en fond. En temps normal on aurait pu tous les deux chanter les chansons à tue-tête comme des enfants et rigoler ensemble comme des enfants, mais l'heure n'est clairement pas à la rigolade.

Apres une bonne vingtaine de minutes de route - et d'ignorance aux appels incessants de ma mère - nous arrivons enfin dans le premier hôpital.
A l'intérieur il ne semble pas y avoir tant d'agitation que cela, si deux personnes blessées par balles sont arrivées ici ils le cachent très bien. Mais par précautions nous nous rendons quand même à l'accueil pour demander à la réceptionniste des informations.

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