E L L E

Chapitre 7

Précédemment dans ELLE

« Alexis c'est ça ?

– Euh... oui.

– Je vais te dire quelque chose qui va pas forcément te faire plaisir...

– Quoi ?

– C'est bien ici que tu devais retrouver Matt ?

– Alors c'était bien lui ? je souris.

– Ouais. Mais je vais te dire quelque chose. Il en a parlé à tous les gars l'autre jour, il ne t'as parlé seulement pour que tu passes dans son lit. Il voulait juste t'avoir pour une nuit, et après te laisser seule, comment il l'a fait avec plusieurs meuf d'ailleurs. Il ne ressens rien pour toi. Il me l'a dit. Et ce n'étais même pas sur qu'il vienne ce soir. Il a dût t'envoyer un message pour te dire que quelque chose de grave l'en avait empêché, alors qu'il est certainement dans sa chambre à tranquillement regarde la télé.

– Je... je... je recommence à trembler. Je vais rentrer...

– Je te ramène ? il sourit mais son regard ne m'inspire pas confiance.

– Non merci. la voix est plus froide que je ne le voudrais.

– Allez, c'est un geste amical. une lueur étrange persiste dans son regard.

– C'est non ! »

Son sourire disparaît puis il rentre dans la salle sans le jeter un regard de plus. J'appelle ma mère qui est sur le parking à peine 5 minutes plus tard.
Je monte dans la voiture sans lui donner plus d'explications.
Arrivées à la maison je cours dans ma chambre en ne retenant plus mes larmes... Comment ai-je pu y croire ?

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Point de vue Matt

Je viens de déposer ma mère au commissariat pour qu'elle porte plainte, après, elle n'aura plus de preuves, et je suis donc en route avec Dylan pour aller récupérer nos affaires. Juste nos fringues, le nécessaire. Parce que pour l'instant on est encore à l'hôtel. On cherche quelque chose. À voir si on ne récupérera pas la maison par la suite aussi. Si ma mère gagne, elle devrait pouvoir la récupérer.
À ma grande surprise, la voiture de mon père est. J'osai espérer que non. J'appuie doucement sur la poignée de la porte qui s'ouvre sans bruit. Mon père ronfle sur le canapé, entouré de cadavres de bières et de bouteilles de whisky. C'est pathétique. Nous traversons le salon sans bruit et rassemblons au plus rapidement nos vêtements dans nos valises. J'en prends d'autres à ma mère en compléments de celles qu'elle avait déjà emmené et nous récupérons ce qui nos est nécessaire. Nous repassons par le salon où mon père dort toujours et repartons comme nous sommes venus.

Nous remontons tous en voiture et décidons d'aller manger quelque chose pour le petit déjeuner. Je m'arrête à une cafétéria. Nous sommes tranquillement à table quand ma mère prend la parole :

« Alors, depuis la soirée loupée, tu as des nouvelles de cette fille ?

– Euh... je manque de m'étouffer. Honnêtement non, j'ai envoyé plusieurs messages mais elle n'a répondu à aucun d'eux. J'ai essayé de l'appeler deux fois mais elle n'a pas répondu non plus. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé là-bas...