Chapitre 25

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Précédemment dans ELLE

Je suis à bout de souffle et les trois visages figés sur le mien n'en revienne pas.
Je ne compte même pas m'excuser auprès de mon père, j'avais ca sur le cœur depuis bien trop longtemps. Et dire que qu'il fallait quelque chose comme ça pour qu'il se rende compte qu'il a une fille...
Mon téléphone se met soudainement à vibrer dans ma main.
L'avocat.

— Allô ?

— Mademoiselle Williams, je sais comment l'agent Peterson a été au courant pour les photos. Rejoignez moi au cabinet le plus rapidement possible.

Il a raccroché.

Peterson veut la guerre ? Il va l'avoir.
Et je vais le tuer avec ses propres armes.

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Point de vue Alexis

— Il faut qu'on y aille.

— Où est-ce-que tu veux aller ? Jonathan s'interloque.

— Chez Delansky, enfin à son cabinet. Il sait comment Peterson a découvert pour les photos.

— On y va alors.

— On va rester la avec votre mère. Ta chambre sera repeinte Alexis. Compte sur moi.

Je lui souris timidement et remonte chercher une veste dans ma chambre.
Jonathan m'attend près de la porte, les clés de voiture à la main. J'embrasse mon père sur la joue et sort en trottinant.

Nous descendons de la voiture avec un air déterminé sur le visage.
34e étage du building.
Nous sommes tous les deux dans l'ascenseur et si quelqu'un entrait avec nous, il penserait sûrement que l'on désire le tuer tellement la rage doit se lire sur nos visages.
Ce n'est pas possible que la justice soit aussi achetable.
Ça me désole.
Je frappe trois coups à la porte du bureau de Delansky qui me répond d'un simple "entrez".
Je pousse la porte et le découvre assis au sol, en train de ramasser les papiers. Je me baisse immédiatement pour l'aider.

— Merci beaucoup.

Je vois qu'il est lui aussi organisé, de nombreuses feuilles sont agrafées, ce qui facilite le rassemblement et la première de chaque paquet porte une couleur dans le coin en haut à gauche. Il ne reste presque plus rien au sol, il avait déjà bien avancé, son armoire à presque repris son allure d'archives d'état et son bureau est de nouveau sous le poids de dizaines de dossier contenus dans des feuilles A3 de couleurs, le nom des clients inscrits au marqueur noir sur celles-ci.

— Je n'avais pas eu le temps de finir de ranger je m'en excuse.

— Ce n'est pas grave. Je sais à quel point c'est compliqué.

— Bon, allons droit au but, il s'assoit après avoir rangé les derniers dossiers dans ses tiroirs. Les gendarmes ont passé mon bureau au peigne fin et ils ont trouvé un micro. Je leur ai fait croire que c'était à moi, ils ont du mal mais ils avaient l'air tellement pressés qu'ils me l'ont laissé.

— Un micro ?! Jonathan manque de s'étouffer.

— Tout a fait.

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