Coming Out TOME 2

Chapitre 10

La soirée de la veille s'est plutôt bien déroulée. Même si mon esprit était embrumé à cause de ma conversation avec Luke, j'ai tout de même réussi à passer une bonne soirée en compagnie de mes deux amis.

Hayley est rentrée chez elle vers 3 heures du matin, très vite suivit d'Abby, même si cette dernière devait dormir chez moi, elle a préféré rentrer retrouver son lit.

C'est donc seul chez moi que je me réveille ce matin.

Malgré ma courte nuit, je m'étire et sors de mon lit afin de me préparer pour aller travailler, malheureusement.

Je suis prêt assez rapidement et je suis en avance comme d'habitude.

Mais alors que j'enfile mes chaussures, j'entends quelqu'un frapper à ma porte. Je fronce les sourcils et pars ouvrir la porte.

Une fois la porte ouverte je suis confus. Dahlia se trouve devant moi, un sac de voyage à la main. Je secoue la tête alors que ses yeux verts se posent sur moi d'une façon un peu trop étrange.

- Bonjour Dan.

Elle me sourit et s'avance vers moi pour me prendre dans ses bras. J'arrête son mouvement brusquement en faisant un pas en arrière.

Puis je lui parle d'un ton sec et dur.

- Qu'est-ce que tu fais là ?

Elle paraît surprise de la dureté de mon ton, mais elle n'en fait pas la remarque et adopte le comportement d'une mère aimante. Ce qui est surprenant au vue de tout ce temps qu'y est passé sans que j'aie eu de ses nouvelles.

- Eh bien tu me manquais et j'avais envie de te voir.

Un rire nerveux sort de ma bouche. Ma mère avait donc raison, Dahlia a fini par se pointer chez moi sans prévenir.

- Et donc tu t'es dit que tu allais venir me rendre visiter sans même m'appeler une seule fois ? De toute façon je n'ai pas le temps je dois aller travailler.

- Dan, je vais t'expliquer.

- Non, comme je te l'ai dit, je dois aller travailler. Je n'ai donc pas de temps à t'accorder pour je ne sais quelles explications.

Alors que je commence à fermer la porte, Dahlia pose une main sur mon bras en affichant un air triste et plein de remords.

- Je suis désolé Dan, j'aurais dû t'appeler. Mais je pensais que si tu savais que je voulais venir te voir, tu aurais tout fait pour ne pas qu'on se rencontre.

- Et tu avais raison. Ma mère m'a prévenu que tu l'avais piégé pour avoir mon adresse, et encore là que vois à quel point tu es malhonnête.

- Je ne suis pas malhonnête, je voulais simplement te voir.

- C'est ce que tu dis, mais qui me dit que tu n'inventes pas un mensonge, pour arriver à je ne sais quelle fin ?

- Je ne te mens pas !

- Bien sûr.

- Dan !

J'essaye de nouveau de partir, mais cette fois-ci elle m'attrape le bras pour que je ne lui file pas entre les doigts.

- Ecoutes moi. J'ai conscience que j'aurais dû être plus présente dans ta vie, surtout que nous avions commencé une relation assez bonne. Mais j'avais des problèmes à régler et je ne voulais pas que tu en fasses partie.