Bonus #3: La rencontre (2ème partie)

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D'abord, avant que vous lisiez ce chapitre, je dois vous dire que j'ai vraiment aimé écrire ce chapitre. Après l'avoir écrit, je me suis dit que Pauline adore les mecs avec qui elle se bat ^^ J'espère qu'il vous plaira autant qu'à moi. 

Ensuite, je remercie les personnes qui m'ont donné des idées pour les bonus. Mais, il m'en faudrait d'autres donc s'il vous plaît aidez-moi. Vous m'avez demandé des bonus et si je n'ai plus d'idées, c'est vous qui allez être pénalisés. Maintenant, je vous laisse bonne lecture :)

P.S: REGARDEZ LA VIDÉO POUR COMPRENDRE L'ACTION !!!!


Je mis mes écouteurs dans mes oreilles et me dirigeais vers les tatamis, positionnés au centre de la pièce. Je me plaçais devant le mannequin de combat et commençais à enchaîner les coups : les droites, les gauches, les uppercuts, les crochets, les coups de pieds,... J'étais le meilleur élément de l'armée concernant le combat aux corps à corps. Quand on grandissait dans la rue, on apprenait forcément à se défendre. Alors que je m'entraînais depuis une dizaine de minute, je vis mon pire cauchemar entrer dans la salle. Nos regards se croisèrent pendant quelques temps avant que je reprenne mon activité.

Alors que je pensais être débarrassée de lui, je le vis se diriger vers moi. Je fis comme si je ne l'avais pas vu. Je sentais le problème venir. Et j'avais raison. Il prit place à côté du mannequin. J'enlevais mes écouteurs avant de le regarder.

-Qu'est-ce que tu veux ?

-Tu m'as abandonné hier en plein milieu de la visite des lieux, expliqua Deckard.

-Pauvre petit. Tu aurais pu demander à d'autres. Je suis sûre qu'ils auraient été ravis. Maintenant, si tu peux te pousser. Je m'entraîne.

Il se décala du mannequin mais au lieu de partir, comme je lui avais si gentiment demandé, il se mit à tourner autour de moi, me regardant de haut en bas.

-Tu devrais travailler ton fessier, déclara-t-il en me claquant les fesses.

Là, c'était la guerre. Je me tournais vers lui rapidement et encerclais son cou de mon bras droit. Le gauche m'aidait à resserrer la prise.

-T'aurais pas dû faire ça ! M'exclamais-je en le maintenant bloqué.

Il plaça ses bras derrière mes jambes et me souleva. Il me jeta ensuite à terre. Je lâchais un cri quand mon dos percuta le sol. « Oh l'enculé, ça défonce ! ». Il se mit à quatre pattes à mes côtés avant de dire :

-J'aurais pas dû faire quoi ? Répéta-t-il en mimant ma voix.

Je levais ma jambe en direction de sa tête et lui mis un bon coup, ce qui le fit rouler sur le côté. Je le saisis par les bras et l'étalais à terre. Je me plaçais dessus lui pour le maintenir coller au sol.

-T'aurais pas dû me toucher les fesses petit enfoiré ! Répondis-je en collant ma tête près de son oreille.

Il se leva légèrement et nous fit rouler sur le côté. C'est qu'il pesait lourd l'enfoiré. Il n'eut pas le temps de se placer au dessus de moi, que je lui fis faire une roulade arrière. Je me plaçais au dessus de lui et encerclais sa tête de mes cuisses. Il gigota dans tous les sens pour essayer de se dégager.

-Bah alors, on se fait battre par une fille.

Par je ne sais quel moyen, il réussit à encercler ses jambes autour de ma poitrine et il me tira en arrière. Je peux vous garantir qu'on ne trouvait pas plus gênante comme situation. J'essayais de lui faire lâcher prise mais l'enfoiré ne voulait pas.

-Tu disais ? Dit-il en me narguant.

Je me vengeais en claquant mes cuisses sur ses oreilles. Ça doit faire super mal ! Je n'ose même pas imaginer. On perdit l'équilibre et on atterrit sur le côté, toujours dans la même position. Je remarquais que tout ceux qui étaient dans la pièce, avaient cessé toute activité et nous regardaient. Même certains faisaient des paris.

-Moi qui était seulement venu parler à ma coéquipière, je me retrouve la tête entre ses cuisses. Je n'aurais pas pu mieux imaginer.

Je le griffais, ce qui le fit lâcher prise. J'en profitais pour me dégager et me lever. Alors qu'il était encore au sol, je pris mon élan et lui enfonçais mon coude dans son dos. Il lâcha un grognement de douleur. Je plaçais de nouveau mes bras autour de son cou et serrais. Il se leva difficilement avant de me faire passer par dessus lui. J'atterris de nouveau sur le dos. « Mais merde, ça fait mal ! », pensais-je. Il me regarda de haut, encouragé par les hommes présents dans la salle.

-Alors, j'ai droit de te toucher maintenant ?

-Je crois pas non, répondis-je avant de lui faire un croche-patte.

Il atterrit à terre, à mes côtés. Je fus à mon tour d'être applaudis. Ni moi ni Deckard ne bougeâmes. On était KO et perso, je ne sentais plus mon dos et je ne voulais pas montrer ma douleur devant les autres personnes présentes.

-Tu te bats super bien. Je retire ce que j'ai dis sur toi, déclara-t-il encore essoufflé, mais en réussissant à se lever.

-Pareil. En fin de compte, tu es peut être pas un boulet. Tu me seras utile

-Ça serait un honneur de travailler avec toi coéquipière, dit-il en me tendant sa main.

-Je serais heureuse de faire équipe avec toi collègue, répondis-je en acceptant cette dernière.

Je pense qu'il avait remarqué que j'avais mal au dos car il prit mes affaires et m'aida à sortir de la salle. Il me regarda avec un sourire au coin avant de dire :

-Si tu veux je te ferais un massage tout à l'heure.

J'éclatais de rire suivis par sa personne. Peut-être qu'en fin de compte, avoir un ami sur qui se reposer, était un avantage.

Merci de voter et commenter :) 

Pauline Toretto (Bonus)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant