Bonus #2: La rencontre (1ère partie)

953 45 23
                                    

-Pauline, le chef veut te parler !

-Qu'est-ce que j'ai encore fait ?! M'exclamais-je en posant les altères.

-Aucune idée mais grouille-toi, ça à l'air important. Et il n'aime pas attendre.

J'acquiesçais avant de sortir de la salle de sport, ma serviette autour du cou. J'essayais de me remémorer toutes les conneries que j'avais pu faire mais rien ne me venait à l'esprit. En chemin, je saluais quelques connaissances. Après deux ans dans l'armée, on apprenait à connaître les personnes avec qui on allait sur le terrain. Je montais dans l'ascenseur qui menait au bureau du chef. Je dois l'avouer, j'étais stressée. Quand tu étais convoqué par le chef, c'était clairement un mauvais signe. Il appelait qu'en extrême urgence. Je me regardais une dernière fois dans le miroir de l'ascenseur pour voir si j'étais présentable. A dire vrai, on ne pouvait pas être très classe en débardeur et jogging. Il n'avait qu'à pas me déranger pendant que je faisais du sport aussi.

Le « ding » de l'ascenseur me fit sortir de mes pensées. Je pris une bonne inspiration et sortis de ce dernier. Je me dirigeais vers la secrétaire.

-Sergent Toretto. Le Colonel Meyer souhaite me parler.

-Vous pouvez y aller, déclara-t-elle en me désignant le bureau.

J'acquiesçais. Je me dirigeais vers le bureau de mon supérieur. Alors que j'allais toquer, j'entendis des voix parvenir de l'intérieur. Je reconnus tout de suite celle de mon chef mais pas l'autre. Je toquais et attendis une réponse. Elle vint tout de suite après. J'entrais et refermais la porte derrière moi. Je m'avançais vers le bureau du chef et me mis au garde-à-vous. Il me fit signe de me mettre au repos.

-Vous m'avez demandé chef.

-En effet. Pauline, je te présente Deckard Shaw, il nous vient tout droit de l'Angleterre. Il vient d'être muté ici.

Je tournais ma tête vers l'individu, qui était assis sur une des chaises de la pièce. Je le détaillais de la tête aux pieds. Taille moyenne, claire de peau, cheveux courts presque complètement rasés, yeux marrons, assez baraqué et plutôt mignon, faut l'avouer. Lui aussi me détaillait soigneusement.

-Et à partir de maintenant, c'est ton coéquipier.

-Pardon ? M'exclamais-je. J'ai cru mal entendre chef. Vous avez dit coéquipier ?

-Tu as très bien compris Pauline et commence pas à me sortir ton baratin. Tu as déjà fait péter un câble à deux de tes anciens coéquipiers alors essaye d'être plus... « doux » avec lui.

-D'accord chef, acquiesçais-je à contre-cœur.

-Et n'oublie pas de lui faire visiter la base.

-Évidemment, répondis-je avant de sortir du bureau.

J'entendis des pas derrière moi, signe que le soit-disant Deckard me suivait. Je saluais la secrétaire et retournais dans l'ascenseur. Quand il se referma finalement, j'appuyais sur le bouton « stop » (pour ceux qui regardent NCIS, c'est ce que Gibbs fait H24 ^^). Je me tournais vers mon « coéquipier ».

-Ok avant de commencer quoi que ce soit, faut que tu saches que pour moi coéquipier, c'est le synonyme de poids-lourds, de boulet, en gros, ça me ralenti plus qu'autre chose. Tous tes prédécesseurs me traitaient de folle suicidaire, mais je ne le suis pas. Je veux juste que le travail soit fait rapidement et efficacement. Donc si tu sens que tu ne vas pas tenir le coup avec moi, remonte directement le dire au chef, ça économisera mon temps.

Je me remis à ma place initiale et ré-appuyais sur le bouton « start ». Alors qu'on allait arriver au bon étage, ce fût à son tour de stopper l'ascenseur. Il se positionna ensuite devant moi, son visage à quelques centimètres du mien.

-Au moins, on est déjà d'accord sur quelque chose. J'ai pas quitté l'armée britannique pour venir aux USA et avoir une femme comme équipier. Mais on a le même but : faire le travail bien et rapide. Tu ne veux pas de moi et je ne veux pas de toi mais moins on se fera remarquer, plus on nous laissera tranquille et on pourra faire ce qu'on veut. Ça te va ?

-Ça me convient parfaitement mais je te préviens direct, dis-je en m'approchant encore plus de lui, un air menaçant, tu me regardes encore de haut en me faisant des réflexions sexistes, je te coupe ton engin reproducteur et je te le fais bouffer, compris ?

Au moment où il allait répondre, mon téléphone sonna. C'est Enson, le seul ami que j'avais dans la base. Je regardais le message. On m'attendait au centre de tirs. Je rangeais mon portable dans ma poche avant de le regarder de nouveau.

-On réglera ça un autre jour, déclarais-je en appuyant sur le bouton « start » de l'ascenseur.

Merci de voter et commenter :) J'espère que ce chapitre vous a plu. En ce qui me concerne, j'ai kiffé l'écrire ainsi que tous les autres bonus ^^ Je posterais la suite sûrement demain. Bisous à tous :)

P.S: IL ME FAUT ABSOLUMENT DES IDÉES DE BONUS !!!!!! HELP !!!!!

Pauline Toretto (Bonus)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant