-Enfin une journée de repos. On le mérite amplement.
-Tu m'étonnes, s'exclama Matt à mes côtés. On a arrêté plus de criminels que les autres en un laps de temps plus court également. On était obligés de faire une pause sinon on faisait un burn-out.
-Enfin, JE faisais un burn-out. Toi tu es derrière ton bureau presque à chaque fois.
-Ouais mais je participe tout de même aux opérations.
-Certes, mais pas autant que moi.
-Ok, ok, si tu le dis, murmura-t-il en boudant.
Je rigolais avant de poser mon bras autour de ses épaules. Aujourd'hui, c'était journée shopping. Mais dans le sens large, c'est à dire, librairie, armes, vêtements, informatique,... Un peu tout quoi. Sinon, il ne m'aurait pas accompagné. On était actuellement en train de nous promener dans les rues et à faire du lèche-vitrine. J'avais pour l'instant qu'un sac pendant que Matt en avait deux. Après on disait que c'était les filles qui achetaient le plus, au moins là, vous avez un exemple du contraire. Là, on se dirigeait vers le magasin des armes puis après celui des vêtements. Autant laissé la corvée pour la fin, avait déclaré Matt.
J'avais besoin de m'acheter des munitions et un nouveau Beretta. Mon ancien commençait à rendre l'âme. C'est sûr qu'après plus de sept ans de service, fallait le laisser se reposer. Le vendeur m'en présenta plusieurs mais à la fin, je repris le même type d'arme. Il me fit signer des papiers, me demanda ma carte d'identité et une fois tout rempli, m'annonça que je devais repasser dans deux semaines pour la récupérer. C'était un laps de temps obligatoire afin de vérifier mon casier, ... On sortit suite à cela et on alla dans un des magasins de vêtements juste à côté. J'y étais souvent allée et d'ailleurs, ma garde de robe venait presque intégralement de là-bas.
Alors que j'avais fini de choisir mes vêtements idéals, c'est à dire trois jeans, quatre débardeurs, deux t-shirts et une paire de bottes, trois hommes armés entrèrent dans le magasin. Ils tirèrent en l'air et nous demandèrent de ne pas bouger. Un des hommes s'occupa de la caisse pendant qu'un autre demandait aux clients présents de mettre leurs bijoux dans un sac. Je camouflais ma bague de fiançailles, qui était attachée autour de mon cou grâce à une chaîne, le plus discrètement possible, derrière mon t-shirt. Il était hors de question qu'ils me prennent le dernier souvenir de Deckard. Quand l'individu arriva devant nous, il positionna le sac devant lui.
-Vos bijoux ! Ordonna-t-il.
-On n'en a pas, répondis-je calmement.
-Je l'ai vu mettre un truc derrière son t-shirt. C'est un collier, je crois, déclara un des types à son acolyte.
Je n'eus pas le temps de réagir qu'il me gifla. Je sentis le goût du sang dans ma bouche. Il passa sa main sous mon t-shirt et m'arracha mon collier. J'allais pour répliquer mais Matt me retint. L'homme continua sa récolte.
-Laisse Paul. Ce n'est qu'un bijou, me murmura-t-il.
-C'est plus qu'un bijou. C'est ma bague de fiançailles.
-Fiançailles ? Répéta-t-il abasourdi. Tu es fiancée ? Mais avec qui ?
-Plus tard. On doit les arrêter.
-Comment ?
-Quand ils sortiront, je vais les poursuivre. Quand tu seras dans la voiture, tu appelleras des renforts et tu m'aideras par la suite. Et ne t'inquiète pas, ils ne fileront pas. Notre journée détente tourne au cauchemar.
-D'accord. Mais je veux des explications après, déclara-t-il sérieux.
-Promis.
Une fois le butin en poche, les trois individus sortirent du magasin, après nous avoir dit de ne pas essayer de les suivre. Évidemment, je faisais toujours le contraire de ce que les gens disaient. Je laissais mes « courses » à la caissière en lui demandant de m'encaisser et que je revenais dans peu de temps. Elle acquiesça doucement encore apeurée et maintenant, abasourdie. Je me mis à courir vers la sortie, suivi par Matt. Nos suspects avaient déjà démarré mais comme j'étais gentille, je leur laissais un peu d'avance. Ils allaient souffrir plus tard. Je montais dans la voiture et mis le contact.
-Accroche-toi bien ! Ordonnais-je à mon coéquipier.
Il s'exécuta et je démarrais en trombe. Je crois que je n'avais jamais vu Matt autant enfoncé dans son siège. Je rigolais légèrement avant de reprendre mon sérieux. En un rien de temps, je rattrapais les individus. Et d'ailleurs, je crois, non, j'étais sûre qu'ils m'avaient vu, car ils commencèrent à me tirer dessus. Je demandais à Matt de me donner l'arme dans ma boîte à gant et de prendre le volant. Au début, il beugua mais à force de travailler avec moi, il avait rencontré à plusieurs reprises ma ... « folie ». Il s'exécuta pendant que je tirais sur le véhicule adverse. Heureusement que je laissais toujours ma seconde arme dans ma voiture. Ça pouvait servir à tout moment, la preuve en ce moment. Comme à mon habitude, je tirais dans les endroits stratégiques tels que les pneus ou le pot d'échappement. Au bout de ma cinquième balle, le pneu arrière gauche explosa. « Alléluia ! », pensais-je. La voiture fût obligée de se garer sur le bas côté. Les trois individus sortirent et commencèrent à nous tirer dessus.
-Dans le coffre, il y a un fusil.
-Un fusil ? S'exclama-t-il surpris.
-Ne cherche pas à comprendre pourquoi. Va le chercher, je te couvre.
Il acquiesça. Je me mis à tirer sur les voleurs pendant que Matt courrait à l'arrière de mon véhicule chercher l'arme. Il revint au même moment où je manquais de munition. Je lui lançais mon Beretta et lui demandais de me le recharger avec les balles dans ma boîte à gant pendant que j'utilisais le fusil. Ce dernier est efficace mais à que deux coups. Donc fallait recharger assez souvent. Je réussis à en blesser un sans gravité mais un autre un peu plus sérieusement. Finalement, le troisième se rendit. Au même moment, les renforts arrivèrent. Je me dirigeais rapidement vers le sac où mon alliance était et après plusieurs secondes de recherche, la trouvais finalement. Je soupirais de soulagement. Je retournais vers Matt, laissant les collègues les embarquer.
-Maintenant que tout est réglé, tu me racontes.
-Mieux vaut aller chez moi. Ça va durer assez longtemps et j'ai besoin d'une Corona. Promis je te raconterais tous sans oublier aucun détail.
-Va pour une Corona ! Dit-il avec un sourire.
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J-4 chapitres avant la fin des bonus. J'espère que vous n'êtes pas trop tristes. S'il vous plaît, votez et commentez, ça fait toujours plaisir :)
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Pauline Toretto (Bonus)
Fiksi PenggemarLire les trois premiers tomes sur mes fictions Fast and Furious pour comprendre !!! A la demande de certains de mes lecteurs, j'ai décidé de créer ce petit recueil de bonus, concernant le passé de Pauline (mon OC principal), ou certaines scènes que...