Pauline Toretto (Bonus)

Bonus #11: La demande

-Deckard, je m'inquiète où es-tu ? Appelle-moi quand tu as ce message !

Après avoir laissé le message, je raccrochais. Il était parti depuis plusieurs heures et je n'avais pas de nouvelle. J'étais stressée comme pas possible. Il m'avait dit qu'il allait faire les courses pour pouvoir manger chez notre « nouveau » chez nous. Cependant, le magasin n'était pas à trois heures de la maison mais à même pas quinze minutes. J'avais extrêmement peur, surtout qu'en ce moment, enfin surtout depuis qu'il m'avait demandé d'emménager avec lui, il était bizarre. Parfois il ne m'écoutait pas et était dans ses pensées, parfois il m'évitait et ça me faisait peur. Peut-être on avait trop précipité les choses en emménageant ensemble, même si ça fait quand même trois ans qu'on était en couple, mais bon.

Je tournais en rond dans l'appartement depuis maintenant une heure trente. Il était quand même une heure du matin. Pour essayer de me calmer, j'avais fais le ménage, j'avais écris une lettre à ma famille, j'avais cuisiné, ... Après plusieurs minutes, je me plaçais sur le canapé. Je regardais l'heure s'écouler de plus en plus, jusqu'à m'endormir. Je me réveillais en sursaut quand la porte d'entrée claqua. Deckard apparut après plusieurs secondes.

-T'étais où ? Dis-je d'un coup, en le faisant sursauter.

-Pauline, tu n'es pas au lit.

-J'aurais pu mais tu sais quoi ? Mon copain a décidé de faire une virée nocturne sans me prévenir, ni répondre à mes appels, mais ça tu le sais non ? Déclarais-je légèrement en colère.

Il gardait le silence. Ça, ça avait le don de m'énerver. « Ok, le message est compris », pensais-je. Je sortis de la pièce et me dirigeais vers ma chambre. Je sautais dans le lit et me mis sous la couette. Inconsciemment, des larmes se mirent à couler sur mes joues. Je les essuyais rageusement. « Il en vaut pas la peine ». J'entendis la porte de la chambre s'ouvrir, puis le lit à mes côtés s'affaisser. Puis Deckard commença à jouer avec mes cheveux.

-Je suis désolé ma chérie. Je... J'avais besoin de prendre l'air quelques temps.

-Quelques temps, répétais-je en rigolant. Tu es parti trois heures Deckard, sans aucune nouvelle. J'ai jamais été aussi inquiète de toute ma vie. Tu aurais pu au moins me laisser un message, me dire que tu allais bien.

-J'ai lu les messages mais je n'ai pas pu t'en envoyer un.

-Pourquoi ? C'est pas compliqué de taper « Oui, ça va ».

-Tu peux pas savoir ô combien c'est difficile en réalité, murmura-t-il.

Je le sentis se lever du lit. Je pensais qu'il allait sortir de la chambre mais je le vis apparaître dans mon champs de vision. Il s'agenouilla à ma hauteur, son visage près du mien, avant de dire :

-Je sais qu'en ce moment, je ne suis pas dans mon état habituel et ça, je suis sûr que tu l'as remarqué. Ça me trotte dans la tête depuis plusieurs moments maintenant et je crois que j'ai jamais été aussi stressé de toute ma vie qu'à l'heure actuelle. Ça fait trois ans qu'on se connaît et je ne me suis jamais sentis aussi bien qu'avec toi. Alors, maintenant j'aimerais te demander quelque chose : Est-ce que tu veux m'épouser et devenir Mme Shaw ?

Suite à ces paroles, il se mit dans une meilleure position et sortit de sa poche un petit écrin. Il l'ouvrit et à l'intérieur se trouvait une bague parfaitement à mon style: petit, simple en argent et un diamant était au milieu. Des larmes commencèrent à faire leur apparition. J'arrivais pas à y croire. Je devais rêver. Je me levais du lit avant de sauter sur Deckard.

-C'est un oui ? Demanda-t-il dans mon oreille.

-Évidemment que c'est un oui, répondis-je en lui sautant dessus et en l'embrassant.

-Je t'aime tellement Pauline. Je me suis passé tous les scénarios possibles jusqu'à en faire des cauchemars, expliqua-t-il en rigolant et en me mettant la bague au doigt. Ça fait trois semaines que j'ai l'alliance. Mais en fait, c'était plus facile que je ne l'avais espéré.

-Tu penses réellement que j'aurais dis non alors que je ne me suis jamais sentie aussi bien de toute ma vie avec une personne ? Tu es sûre que tu me connais aussi bien que tu le dis ?

-Tu veux parier ? Dit-il en m'embrassant dans le cou. Là, je sais que si je monte un peu plus, je vais trouver ton point sensible.

-Ah bon, tu es sûr ?

-Tu veux que j'essaye.

-Pourquoi pas, répondis-je avec un sourire pervers.

Il sourit lui aussi avant de prendre place à mes côtés dans le lit et de commencer l'activité physique.

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