Bonus #10: La mission

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-Tu vois quelque chose, murmurais-je.

-Pas encore, entendis-je sa réponse dans mon oreillette. Et toi ?

-Idem. Mais on ne devrait pas tarder à les voir.

-Encore quelques mètres, et ils devraient être là, m'expliqua-t-il.

-Oki d'acc. Reste concentré.

-Je pourrais te dire la même.

-Ouais mais cette fois, c'est moi qui te l'ai dit en premier, rétorquais-je du tac au tac.

-Madame veut avoir le dernier mot.

-Exact ! Ma...

Alors que j'allais continuer, je vis trois personnes entrer dans la salle. Et deux étaient les cibles à éliminer. Il y en avait un qui s'appelait Mehdi El Fekir, un trafiquant d'armes et l'autre Hernandez Rojo, trafiquant de drogues. L'autre homme, je ne le connaissais ni d'Adam, ni d'Eve mais toute personne témoin d'une opération militaire devait être abattue.

-A 10h, nos deux cibles en visuel, l'informais-je.

-Idem. Je prends l'espingouin et tu prends l'autre ok ?

-Compris.

Je sortis de derrière ma cachette et tirais en pleine tête une balle au trafiquant d'armes. L'espagnol n'eut pas le temps de réagir, en sortant son arme, que Deckard lui tirait une balle dans la poitrine. Le troisième homme leva précipitamment ses mains en l'air en criant qu'il faisait parti de la CIA. Avec Deckard on échangea un regard. Est-ce qu'on devait le croire ? Mon coéquipier me fit signe de garder l'homme en joue pendant qu'il vérifiait son identité. Je lui fis signe que j'avais compris et il s'avança vers l'homme. L'inconnu donna ses papiers à mon coéquipier.

-David Jekins !

J'acquiesçais avant de sortir mon téléphone satellite. J'appelais l'informaticien number 1 de l'armée américain, qui était aussi mon ancien coéquipier qui m'avait traité de folle suicidaire. Ce n'était pas de ma faute s'il était plus un homme de bureau que de terrain.

-Je t'écoute Toretto.

-Regarde si David Jekins est bien un agent de la CIA.

-Ok. Attends quelques secondes. C'est fait ! Oui je confirme. Agent de la CIA.

-Merci Scott.

Je rangeais mon arme après avoir fait signe à Deckard que c'était bon. Il acquiesça avant de rendre ses papiers au soit disant David. Deckard alla regarder ce que contenait la mallette de Hernandez pendant que j'allais voir celle de Mehdi. Je tombais nez à nez avec une trentaine d'armes. Pas des gros calibres mais qui faisaient quand même des dégâts.

-Environ 10 kg d'héroïne et toi ?

-Une trentaine d'arme de pointe. Ça en fait de la tune !

-Environ dans les un millions de dollar. 

-Un vrai pactole.

-Je confirme. Allez, on embarque tout ça et on part. L'avion nous attend dans une heure et demie.

Je refermais la mallette et commençais à la tirer. Alors que je commençais à avancer, je sentis le téléphone satellite sonner. Je le pris et vis un message de Scott. Je l'ouvris et vis un message plus qu'inquiétant : David Jekins → ROGUE. Ce message avait comme signification que David était un agent corrompu.

Je lâchais brusquement la mallette afin de prendre mon Beretta. Quand je me retournais, je remarquais tout de suite David braquer son arme sur Deckard, qui était dos à lui. Malheureusement pour mon coéquipier, je ne pouvais pas tirer sur l'homme qui était derrière lui.

-A terre Deck !! criais-je.

Il s'exécuta au même moment que l'homme tirait. A une vitesse hallucinante, j'en fis de même et deux balles l'atteignirent à la poitrine. Il tomba à terre, mort. Je courus en direction de Deckard, qui était resté au sol. Je m'agenouillais à son niveau et allais pour vérifier son pouls. Il se leva d'un coup ce qui me fit peur.

-T'es vraiment con, déclarais-je en le frappant. Tu m'as fait super peur. Ne fais plus jamais ça. J'ai cru que t'étais mort.

-Désolé, c'était tellement tentant.

-Allez, on y va. L'avion ne va pas nous attendre, dis-je en colère et en levant.

Je repris la valise et sortis sans même attendre mon coéquipier. Il m'avait tellement mis en colère en faisant ça. Il n'avait toujours pas remarqué que je m'étais habituée à lui et que le perdre maintenant allait énormément m'affecter. « Les mecs sont des vrais cons ma fille », pensais-je pour moi-même. J'entendis des pas courir derrière moi et quelqu'un me prendre le bras.

-Attends Paul. Je suis désolé. C'était une blague.

-Une blague vraiment pas marrante ! Rétorquais-je du tac au tac. On ne blague pas sur ça.

-Je suis désolé. Je ne recommencerais plus.

-Encore heureux, m'exclamais-je en essayant de retenir mes larmes.

Il le remarqua et me prit dans ses bras. On resta comme ça plusieurs moments avant de nous séparer.

-Je m'excuse vraiment Paul. Je ne pensais pas que tu allais réagir comme ça.

-Tu n'as pas compris que maintenant c'est toi et moi pour la vie. J'ai accepté que tu sois mon coéquipier et ce n'est pas pour te perdre et en avoir un autre.

-Et c'est réciproque. Je recommencerais plus. Promis.

-Par contre, faut se dépêcher parce que l'avion va partir, l'informais-je.

Il rigola légèrement avant de reprendre sa mallette et moi, la mienne. Quelle équipe de choc !

Merci de voter et commenter :)

P.S: Demain, je ne pense pas poster car j'ai comme qui dirait stopper l'écriture depuis deux jours ce qui a diminué mon avance. Je vous tiens au courant. Bisous à tous :)

Pauline Toretto (Bonus)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant