Celui qu'il me faut.

16.

I still don't undersand just how your love can do what no one else can?

TASNYM : HOME.

Nabil m'avait envoyé un message pour me dire de me faire belle parce qu'on allait passer une soirée de riche, et que la robe de soirée était obligatoire. Je n'ai absolument rien comprit mais ce qui était sûr, c'est que j'avais hâte de sortir avec lui, surtout de cette manière là. Qui sait, peut être que Nabil s'est transformé en vrai petit gentleman le temps d'une soirée ? Alors munie de mon trench sur ma petite robe bleu nuit asymétrique et mes escarpins, j'attendais devant le portail qu'il pointe son bout du nez. Je voulais clairement qu'il me voit belle et classe pour une fois.

Je vois un range rover arrivant à toute vitesse et comprend directement que c'est lui. Qui d'autre?

Tasnym : Selem, tu vas bien ?
Nabil : Tranquille.
Tasnym : Et...hm..Ou est ce qu'on va ?
Nabil : J'suis invité, et j'dois être accompagné, il répond en devenant soudainement froid.

Je soupire intérieurement en me disant de garder mon calme. C'était limite si je ne le soupçonnais pas de bipolarité parfois. Il mit de la musique en entrant sur l'autoroute et finit par poser sa main sur la mienne, au dessus de mon manteau. Je souris malgré moi, parce qu'il m'avait quand même soulé avec ces stop à la noix. On finit par arriver devant une immense villa 20 minutes plus tard, et d'après mes filtres snapchat, on était en pleine avenue Montaine, alors ces villa doivent couter des millions ! Il vint m'ouvrir la porte et m'aide à descendre alors que je pousse un gros "wouah" devant ma vue.

Nabil : j'deviens gentleman.
Tasnym : J'parlais de la villa mais bon c'est vrai que ça aussi c'était stupéfiant.
Nabil : Ouais bah te réjouis pas trop vite.

Et voilà, ca recommence ! Faut vraiment le soigner celui là, j'ai rien dis là, on est d'accord. Avant de sonner, il me regarde lourdement en tournant ma tête vers lui avec sa main.

Nabil : Tu bouges pas loin d'moi, et si quelqu'un te casses les couilles tu me le dis tout de suite, et tu m'écoutes surtout, si tu veux finir en vie à la fin de cette soirée.
Tasnym : Quoi!? Mais ou est-ce que tu m'as emmen-

Je fus de suite coupé par une femme, qui nous ouvrit avec le grand sourire. Elle à l'air d'être serveuse, vu son uniforme. Mais elle est très jolie.

Nabil : Sarah.
Sarah : Bonjour monsieur, quel plaisir de vous revoir ici, et avec votre femme qui plus est ! Entrez.

J'allais la couper pour lui dire que je ne l'étais pas mais sa main qui serra la mienne brusquement me fit comprendre de ne rien dire. En entrant, je vis une vingtaine de femmes, tous magnifiques, mais la plupart avec l'air de bimbo refaites ; et des hommes, tous habillé en costard, qui m'ont l'air méchant juste du regard. Je serre sa main fortement à son tour pour montrer ma colère et il se contente juste de caresser le dos de ma main avec son pouce.

Sarah : Madame, voulez-vous s'il vous plait me passer votre manteau ?
Tasnym : je lui souris Oh arrêtes, on doit avoir le même âge, tiens, merci beaucoup Sarah. C'est ça?
Sarah : Oui c'est ça.
Tasnym : Moi c'est Tasnym, je lui réponds en retirant mon manteau et en lui tendant gentillement. Merci beaucoup.
Sarah : Merci à toi pour ta douceur. Bonne soirée.

Je remarque maintenant nabil qui me fixe lourdement.

Nabil : C'est quoi cette robe là, tu voulais pas mettre un truc longs?!Tasnym : Tu l'aimes pas ?
Nabil : Si. Mais pas devant les gens, bouffonne !
Tasnym : T'es pas mon mari, Nabil! Et tes insultes, tu t'les gardent espèce d'abruti !
Nabil : Tu mets plus ça, t'es une folle toi qu'est ce que je m'en bas les couilles d'être ton mari là!