Merci 25adeline25 pour m'avoir donné cette idée malgré toi, sans le savoir. C'est très court mais une lectrice m'a dit un jour "ce n'est pas la taille qui compte". Méditez là-dessus.
Mes mèches brunes étaient mal menées sous ses doigts. Je levai brièvement mon regard vers son visage. Ses yeux s'étaient refermés sous le plaisir que lui procuraient mes lèvres sur sa peau brûlante. Son organe cognait intensément fort sous sa chaire. Je lui retirai le tissu qui recouvrait encore sa poitrine. Elle était belle et incroyablement attirante, il n'y avait pas de doute. Mes doigts firent ensuite glisser la dernière fine épaisseur le long de ses longues jambes. Mes lèvres les parsemèrent de baisers tout en les remontant, passèrent sur son ventre, le creux de sa poitrine, son cou avant de retrouver la lubricité de sa bouche.
Sa tête était posée sur mon torse. Elle était encore nue pour le plaisir de mes iris. J'aimais bien lorsqu'on était comme ça. À écouter le simple bruit de nos respirations qui revenaient petit à petit à leur rythme habituel comme nos cœurs et nos pensées emplies de désirs – qui elles, ne me quittaient rarement pour ma part – et que rien d'autres ne se faisait entendre. C'était bien ainsi, il n'était pas nécessaire de parler après nos actes, ils parlaient d'eux-mêmes et il était inutile de rajouter quoique ce soit.
Cette après-midi là, alors que le printemps nous offrait un soleil doux et radieux par la fenêtre, Hannah fit basculer nos habitudes en prononçant trois petits mots. Ce ne fut pas une flèche d'amour plantée dans mon coeur que ces paroles eurent comme impact. Malheureusement, ce ne fut qu'un boomerang qui lui brisa le cœur en retour.
Voyant que je ne lui répondis pas, elle se redressa sur un coude, éliminant tout contact.
– Rien ? fronça-t-elle les sourcils. Tu ne dis rien ?
– C'est ce que je ressens.Il valait mieux être franc, quitte à passer pour le plus grand des Dieu sait quelles insultes. Mais l'amour et moi, c'était compliqué. Je ne savais pas réellement ce que provoquait ce sentiment. Mis à part, ce que les livres ou les films de merdes nous faisaient croire : les petits papillons dans le vendre ; les yeux brillants ; le cœur battant la chamade, si fort, à tel point qu'on ait l'impression qu'il va sortir de son orbite. J'y croyais peu à toutes ces idioties mais je savais bien une chose, je n'étais pas amoureux de la femme avec qui je venais d'avoir une relation sexuelle. Je ne l'aimais pas au delà de son corps.
Hannah enfila à la hâte sa robe avant de ramasser ses dessous et de rechausser ses souliers pour ensuite claquer la porte, mettant aux oubliettes notre routine.
Un long silence suivit son départ. Cela faisait un moment que, Hannah et moi, nous nous fréquentions. Mais il fallait s'y attendre, pratiquement un an ainsi, c'était trop beau pour être vrai.
Les filles sont chiantes. Avec leurs fantasmes amoureux et leurs langues qui n'en finissent pas de parler. Elles étaient inintéressantes pour la plupart. Il fallait les écouter sans s'endormir.
Et j'avais cru, j'étais même persuadé, qu'Hannah était différente sur ce point. On ne parlait pas énormément et de ce fait, sans dialogue, j'étais quasiment certain que l'amour ne se glisserait pas entre nous. Et elle le savait, que nous n'étions rien en dehors de nos moments intimes. Nous n'étions que deux êtres attirés l'un par l'autre mais son attraction s'était démesurément décuplée à mon égard.
La fatalité de deux simples amants.
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Désastreux Amoureux
FanfictionAux rencontres nocturnes, aux constellations secrètes et à l'alignement des astres d'amour.