CHAPITRE XVIII

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Eléonore allait on ne peut mieux. Elle se dit qu'afin de mieux réfléchir, elle devrait aller voir Axel.

Il existe un peu partout dans le monde des hommes et des femmes payés ou non pour faire mal. Ces experts du sado-masochisme avaient leur antipode, moins connu, ou confondu avec les masseurs ou les prostituées et gigolos.

Axel faisait partie de ces personnes prêtes à offrir de la douceur. Eléonore ne se leurrait pas. Elle avait cherché longtemps, ce n'était pas pour rien qu'elle allait voir Axel. Il ressemblait comme deux gouttes d'eau à Loïc.

Il l'avait prévenu dès le début, pas de sexe, pas de relation amoureuse. Mais elle était trop centrée sur son supérieur, et avait finit par séduire ce Loïc alternatif.

Il ouvrit la porte et la fit entrer en souriant. L'intérieur du cabinet de "consultation" était sobre mais élégant. C'était une sorte de salon mais aménagé avec une table de massage, trois fauteuils et une table basse. Ainsi, les visiteurs pouvaient se faire masser, discuter, s'allonger.

-Elée, qu'est-ce qui t'amène ?

Il posait cette question avant chaque entretient. Bien sur, il savait que ce qui amenait ses visiteurs était la quête de douceur, mais le fond de la question était plutôt la raison de leur manque de douceur.

-Un petit coup de barre, dit-elle, et quelques tensions.

-Problèmes de boulot ?

-On peut dire ça.

Axel l'embrassa.

-Ça fait longtemps que tu n'es pas venue.

-Je sais, dit-elle, je suis désolée.

Tandis qu'il la massait, elle réfléchit. Cette garce n'allait pas rester impunie après ce qu'elle lui avait fait. Il fallait qu'elle réfléchisse. 

Tandis que les mains puissantes de Loïc... enfin d'Axel, la massaient, elle continua de cogiter. Il fallait qu'elle se venge d'Antanasia sans mettre Loïc en danger.

Elle ne pouvait pas accélérer le processus sans risquer la vie de Loïc. En même temps, elle n'était pas obligée de le tuer aussi.

C'est le jeuWhere stories live. Discover now