LUNIE

Chapitre 7 : Hôpital

Marina se réveilla en sursaut.

Je me suis encore évanouie...

La gorge serrée elle inspecta la pièce dans laquelle elle se trouvait.
C'était une chambre... d'hôpital désaffecté...

Les murs qui l'entourait étaient blanchâtres tâchés de noirs. Démolis à certains endroits et couverts de toile d'araignée pour d'autres. Des lits et de grands rideaux blancs à moitié déchirés étaient visible. Il faisait étonnamment clair malgré les fenêtre barricadées.

Son bras ne lui faisait plus si mal que ça.Marina tenta de se souvenir la raison de sa présence ici. Elle se remémora de ses derniers souvenirs et sursauta. Où est l'Homme ?

La jeune fille se retourna brusquement pour vérifier s'il n'était pas dans la pièce, s'il y avait le moindre signe de danger.

Marina remarqua alors une forme dans un lit un peu plus loin. Puis elle regarda ses poignets qui comportait des marques rouges... Sans liens. Elle sourit :

Je ne suis pas attachée ! C'est le moment se s'enfuir !

Elle déposa précipitamment ses pieds à terre et vérifiant que ceux-ci étaient stables.
Malgré les égratignures et les hématomes causés par sa mésaventure, ses jambes semblaient fonctionner.

Elle se leva difficilement de son lit avant de se diriger vers le lit plus loin. Les courbatures la faisait grimacer. Comment j'ai atterri ici ?

Arrivée à la hauteur du lit, Marina reconnu, emmitouflée dans une couverture épaisse, Ina. Elle semblait dormir paisiblement, un bandage entourant sa terre, à côté de... D'un garçon d'une ressemblance frappante à la petite.
On pouvait deviner des jumeaux, ils avaient tous deux une petite tresse sur le côté qui semblait les associer.

Je ne comprend toujours pas ce qu'il se passe mais je vous jure que je vais vous sortir de là... Juste, attendez-moi !

Marina se dirigea vers la porte et l'ouvrit le plus silencieusement que possible. L'Homme est forcément toujours là...

Une fois sortie, la jeune fille faisait face à un grand couloir muni de murs blanchâtres. C'est bien un hôpital...

Que s'est-il passé ici...?

Marina remarqua une fenêtre barricadée au bout du couloir. Elle s'en approcha, on pouvais voir un rayon de lumière s'échapper entre les planches.

La fille posa son visage contre les planche afin de regarder à travers la vitre qui n'était pas teintée.
Elle pouvait apercevoir... Oh mon dieu...

Une ville, elle était dans une ville détruite, dévastée...

D'immenses immeubles lui barrait la vue, certains de ceux-ci était à moitié détruits, d'autre avait une fumée noire et épaisse qui s'échappait de leur tour fumante.
Le sol, qui autrefois devant être des routes et trottoirs, était éventré, comme après un tremblement de terre.

Marina évalua sa hauteur, elle devait être au 4e ou 3e étage de cet hôpital. 

Que s'est-il passé ?! Un attentat ? Une catastrophe ?!

Marina pensait que cela ne pouvait être que l'oeuvre d'un attentat. Elle ne connaissait pas cette ville, et on ne voyait que du noir au loin.

Il faudrait que je trouve une voiture abandonnée... Avec les clefs... Je pourrais partir rapidement d'ici.

Elle avait déjà prit quelque leçon rapide de conduite, elle pourrait s'en sortir dans un endroit aussi désert...

S'il y a eu un attentat, alors la ville à été évacuée... C'est le meilleur endroit pour cacher quelque chose... Quelqu'un...

Donc cet endroit doit être remplit de criminel... Il faudra être discrète...

La jeune fille prit des repères dans la ville afin de s'en sortir le plus rapidement possible. Mais s'était difficile. La deuxième solution est celle du téléphone. Mais, les lignes sont sûrement toutes coupées.

Marina décolla son visage des planches pour se diriger vers de grands escaliers. S'appuyant sur le mur et en faisant le moins de bruit possible elle descendit. Ils sont forcément toujours là...

Elle vit un panneau sur le mur. 

3

Je dois être au 3e étage... Plus que 3 donc, et je pourrais m'enfuir !

Deuxième étage en vue, Marina respirait de plus en plus difficilement et les murs devenaient plus sombre au fur et à mesure de son avancé... Arrivé au 1er étage, elle jeta un coup d'œil hésitant au couloir, ce qu'elle vit lui glaça le sang.

Oui ! Le sang, c'est ça ! Il y en avait partout ! Des tables d'examen qui traînaient en étaient couvertes. Noircies par le temps. Marina recula en faisant attention de ne pas crier. Du sang aspergeait même les murs et le plafond ! A présent Marina en était sûre, il y avait eu un attentat ici, ou quelque chose qui y ressemble. Peut-être qu'elle n'est même pas dans le bon pays !

Peut importe la raison, la scène faisait peur, le plus effrayant est surement que les corps ne sont pas présent. Cela aurait été encore plus horrible s'ils avaient été présent mais, l'absence de cadavres dans ce cadre nous faisait demander ce qu'ils sont devenus.

Marina tenta de détourner son regard de la scène. Elle ne pouvait pas continuer ainsi, il fallait avancer...

Si je ne veux pas finir comme eux...

La jeune fille emprunta les escaliers, cette fois, sans toucher, ou même regarder le mur. 

Il faut vraiment que je sorte d'ici !

Malheureusement pour elle, le rez-de-chaussée était encore pire que le premier étage. Ignorant le sol, elle se dirigea rapidement vers l'entrée principale. C'étaient des porte qui s'ouvraient toues seules sauf que là... Elles ne s'ouvraient pas.

Marina s'arrêta devant la porte et la frappa de toute ses forces. La vitre ne trembla même pas. Elle semblait être plus solide que les autres fenêtres qu'elle avait pu apercevoir à travers les planches.

Marina se retourna et entreprit de trouver un objet qui pourrait briser cette f*utu vitre. 

Cependant la jeune fille se posa une question : Comment un vitre telle que celle-ci est intacte dans un endroit aussi dévasté ?

Avec un effort inhumain elle se décida à prendre une barre de fer qui baignait dans une marre de sang près de l'accueil tout en évitant les flaques de sang. Retournant à la vitre, Marina asséna un coup violant à celle-ci qui trembla mais ne se fêla même pas. Pire, il n'y avait aucune trace du coup qu'elle venait d'abattre.

"Ce n'est pas comme ça que tu vas réussir à partir." Lui fit remarquer une voix derrière elle.

Marina se retourna pour faire face à une personne qu'elle avait déjà vu.