Chapitre 18
Trois mois avaient passés. Trois beaux mois. Magiques, magnifique. Jamais Bird n'avait été aussi heureuse qu'avec Harry. En plus de ça, son premier cover était sortis et avait fait un tabac. Ils en avaient même fait un clip, ou bien sur, Harry faisait quelques apparitions. Elle avait revu Beau. Bref, sa vie approchait du bonheur totale, et elle adorait ça.
Ce matin même, son manageur l'avait appelé, pour que les deux tourtereaux viennent au studio soit disant pour enregistrer une chanson. Bird se leva du lit après avoir posé son téléphone, et invita Harry à l'accompagner dans la douche.
On pouvait entendre de la salle de bain, deux rires cristallins. Leur amour grandissait de jour en jour. C'était merveilleux de voir à quel point deux personnes qui ne s'aimaient pas puisse s'aimer comme des fous après quelques semaines. Ils se séchèrent tout les deux, et s'habillèrent simplement.
Bird démarra la voiture, et Harry, au siège passager, alluma le poste radio. Les deux chantaient à l'unisson, et leur voix s'accordaient parfaitement. Il arrivèrent enfin au studio. Ils coururent comme deux enfants dans les escaliers, et arrivèrent dans la salle. Leur manageur étaient là, un sourire aux lèvres, et une bouteille de champagne à la main. Arrivèrent ensuite le reste du groupe du bouclé. Personne ne comprenait vraiment ce qu'il se passait. Mr. Hathaway prit la parole.
- Bon et bien, nous tenons à féliciter Bird et Harry pour avoir respecter le contrat. C'est merveilleux de voir à quel point vous étiez impliqués. Nous voulions vous remercier aussi puisque, Barry a tellement marché, que les fans se sont multipliés. Donc.. Champagne!
Hathaway ouvrit la bouteille, un grand sourire aux lèvres. Les quatre autres membres des One Direction regardaient Bird et Harry, qui se tenaient la main. Ils étaient naïfs. Louis savait déjà ce qu'il allait se passer pour les deux amoureux, il n'était pas stupide. Il fut prit d'une colère envers Hathaway et leur propre manageur. Comment pouvaient-ils leur faire ça? Alors, avec une voix froid et cassante, il dit:
-C'est bon. Arrêtez les mensonges et dîtes leur pourquoi ils sont ici.
-J'allais y venir Louis, dit Mr. Flat.
-C'est ça.
-Donc nous disions. Les trois mois se sont écoulés, hélas. Et nous allons devoir arrêter Barry. Et Harry nous te trouverons quelqu'un d'autre. Donc demain nous aimerions que vous annonciez publiquement que vous vous quitter. Vous trouverez une raison.
Bird laissa échapper la flûte de champagne qu'elle tenait dans ses petites mains. Le verre se brisa dans un bruit sourd. Elle lança un regard noir à Hathaway. Harry lui, n'avait aucune émotion apparente. Il se contentait de fixer un point imaginaire. La jeune fille lâcha la main d'Harry.
-Et toi tu dis rien hein! cria-t-elle.
Il ne répondit pas. Elle s'énerva et couru dehors. Louis la regarda s'en aller et la rattrapa. Il lui attrapa le bras, s'assura qu'il n'y avait personne et la prit dans ses grands bras. Elle sanglotait, et s'agrippait au t-shirt du brun comme si c'était le seul échappatoire à sa tristesse. Il la serra fort, et embrassa son front. Il pouvait être chiant comme extrêmement gentil, attentionné et rassurant. Elle se calma doucement, laissant toujours des larmes couler.
-Je veux pas que ça s'arrête.. Je veux pas vivre notre relation en secret.. Je veux vivre avec lui.. Je pourrai plus sans lui.
-Regarde moi.
Elle leva sa tête.
-Tu l'aimes? Vraiment?
-Oui, plus que tout..
-Alors les deux arrêtez vos carrières.
Elle le regarda, les yeux presque exorbités. C'était impossible. Pour elle oui. Pour lui, non. Il avait un groupe. Ils avaient des fans. Elle posa sa tête contre le torse de Louis, et essaya de réfléchir.
Pendant ce temps, Harry essayait de discuter avec Flack. C'était peine perdu. Ses trois meilleurs amis le voyaient flancher à chaque mots qu'il prononçait. Il allait faire un malaise, avec tout ce stress, cette colère. Il tapa son poing contre un mur.
-Bande de cons.
Il le répéta plusieurs fois, jusqu'a qu'il cours dehors, qu'il ignore Bird et Louis, et qu'il commence à marcher rapidement. C'était trop pour lui. Personne ne le comprenait. Personne ne comprenait à quel point il aimait cette fille. Personne ne comprenait que pour une fois, dans sa vie, une fille ne l'aimait pas pour son physique ou son argent. Elle le faisait se sentir important, précieux. Et deux hommes allaient tout gâcher.
C'était la fin de Barry?