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Mon putain de téléphone est complètement déchargé et donc non-utilisable à cause de cette foutue panne de courant, et j'ai très clairement des envies de meurtres en ce qui concerne un certain connard dont le prénom n'est composé que de quatre lettre. Tsss, son blase est hypra rincé, en plus. Qui s'appelle Alek ? Appelle toi Alex et fais pas chier, putain.
Bon, je dois avouer que j'l'ai grave mauvaise. Comment il a pu ? Si mon corps avait pas été aussi tendu sous ses caresses de l'enfer, j'lui aurait foutu une maxi claque sa mère. Ou alors, je l'aurais empêcher de se sauver en attrapant sa magnifique tête entre mes mains pour l'embrasser comme me l'ordonnait cette petite voix intérieur. Quelle vie...
Il a quitté l'appart' et même si je ne sais pas où il s'est tiré, je le remercie parce que retourner à l'intérieur et lui faire face après cette honte internationale, non merci. Mais à quoi je pensais ? Me trimbaler en culotte, sans déconner ? J'me suis grave cru chez ma mère en fait. À cet instant précis j'aimerais mieux mourir sur place plutôt que de le voir revenir ici et l'entendre me narguer pendant tout le reste du temps qu'il nous reste à passer ensemble.
J'ai à peine le temps de reprendre une douche et de me vêtir décemment avant qu'il ne fasse réapparition. Je suis assise sur mon lit, débarrassant les meubles de toutes ces bougies. Il a beau se tenir à l'embrasure de la porte, me fixant comme à son habitude, je ne le calcule pas le moins du monde.
– Tu vires déjà les bougies ? il demande Dommage, ça donnait une lourde ambiance à la Roméo et Juliette j'trouve. – sans lui accorder un seul regard je répond, Romeo avait dix-sept ans et Juliette seulement treize. Leur histoire a duré trois jours et six personne sont mortes au total. Dont eux. Lourde ambiance, t'as dit ?
Il éclate de rire et je me retiens le plus fort possible. Il quitte la porte pour venir se positionner au bord du lit, me faisant face.
– Serait-ce du seum que je perçois dans ta voix ? il demande – Du tout. C'est pas ma faute si t'es un inculte, qui pensait que Roméo et Juliette était vraiment amoureux. – Mais qui a parlé d'amour, London ?
Merde. Merde. Merde.
– je lève les yeux aux ciel, Enfin bref, leur alchimie demeurait dans les yeux, c'était qu'une question de physique. je lâche – Un peu comme nous ?
Mon cœur rate clairement un battement à la fin de sa phrase, et, mes yeux ne peuvent s'empêcher d'aller à la rencontre des siens. Il va tenter quelque chose et je crains ne pas être en mesure de lui résister.
– N–Non, je peine à dire, parce que Juliette ne détestait pas Roméo. – Oh... parce que tu me déteste maintenant ? C'est pas c'que j'avais cru comprendre quand... – Stop ! je crie en me levant du lit d'un bond, lui faisant maintenant face. Stop...
Le dernier mot sort comme un murmure et mes mains viennent se poser de part et d'autre de son visage. J'ai l'air de le supplier, refusant d'être victime de ses moqueries. L'envie de l'embrasser se confond avec celle de le faire taire, mais... ces deux actions n'ont elles pas la même finalité ? Avant que mon cerveau ne surchauffe, je décide de faire d'une pierre de coup en déposant mes lèvres sur les siennes. J'en meurt littéralement d'envie depuis la torture de ce matin, et ce geste est tellement rapide que j'en ait presque mal.
Je réouvre les yeux quand nos lèvres se décollent. Malgré que je sente ma poitrine tambouriner dans mes oreilles, on reste silencieux, et ça, plus le fait qu'il n'est pas prolongé le baiser m'étonne de lui. Bien qu'on ne se soit réellement embrassé qu'une fois, maintenant qu'il a eut la preuve que je suis loin de lui être insensible, la logique concernant la nature de sa personne voudrait qu'il me jète sur ce lit et qu'il me fasse toutes les choses possibles et inimaginables qu'il m'avait susurré l'autre jour. Au lieu de ça, il est extrêmement calme et plutôt que de l'interroger du regard, je préfère fixer ses lèvres. Mon pouce se charge de délicatement dessiner leur contour quand sa main saisit rapidement la mienne.
– J'veux qu'tu le dise, London. – Dire quoi ? je le regarde – Qu'on est comme ces Italiens de mes couilles, que tout ça... il dit tout doucement d'un souffle presque brûlant, c'est qu'une question de physique.
Qu'est ce qu'il veut ? Que je lui fasse vœux de non-attachement ? Alors on en est là ? Bien sûr que j'ai toujours su qu'Alek était un fuckboy, le genre à pas s'engager et tout c'qui s'en suit, mais... damn. Je pensais que j'étais une fuckgirl aussi, et que donc, de tel mots ne me ferai ni chaud ni froid, et pourtant... une chose est sûre, je ne veux pas être l'actrice principale d'un film semblable à celui de Brook et Miguel, et encore moins avoir le rôle, de Miguel. Faire la leçon à ma sœur et tomber dans les meme vices par la suite, c'est loin d'être correct, c'est même carrément mal. Mais, avec ce je-ne-sais-quoi qu'Alek exerce sur moi, comment savoir ce qui est bien ou ce qu'il ne l'est pas ?
"Bien sûr, ça a toujours été qu'une question de physique, de toute façon." je lâche