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Alek.

Alek

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– La clope after sex ? elle se moque, appuyée à l'embrasure de la baie vitrée qui sépare l'appart' du balcon
– je ris jaune, C'que tu m'as fait hier soir, London... je tire longuement sur la cigarette, c'était nwaar. je termine en expirant la fumée par le nez et la bouche, la pointant du doigt
– elle rit, Contente que ça ait été déplaisant.

Déplaisant ? Rien que ça ? Sait-elle que j'ai du m'astiquer le manche pour pouvoir dormir paisiblement ?

– J'me suis carrément branlé parce que t'as eu l'culot de pas terminer c'que t'avais commencé, je dis sur un ton haut et irrité ...j'avais mieux tourné cette phrase au fond d'ma teuté, là j'passe pour un puceau, un peu. j'avoue, et on éclate de rire ensemble

Je la détaille du regard et remarque de l'humidité dans ses cheveux, signe quelle s'est douchée, je descends un peu avant de me rendre compte qu'elle est en débardeur et... en petite culotte ? Putain de merde, elle veux ma mort, c'est ça ? Heureusement, je détourne vite le regard car dans l'euphorie, je la voit qui s'approche dangereusement de moi mais je la stoppe d'un geste de la main quand mon cerveau reçoit le signal quant à ses intentions. Elles sont solennellement mauvaises, je suis près à le jurer.

– je claque plusieurs fois ma langue contre mon palais en signe de désapprobation, m'approche pas, j'ai toujours le seum.
elle arque un sourcil, Si y'a bien une personne qui a le droit d'être vénère là, c'est moi.
– Ah bon ? je m'étonne Et en quel honneur ?

C'est pas elle qui s'est retrouvée frustré comme un gosse, d'avoir été monté tel un piston hier soir à ce que je sache.

– T'as douté archi fort de l'indifférence que je porte à... ça... de son index, elle dessine de haut en bas ma silhouette dans l'air, T'avais besoin d'être remit à ta place, tu ne m'impressionne pas. elle lâche 
je manque de m'étouffer avec ma propre taffe, Bien sur que j'en doute ! Et très fort, même. Mais arrête ton char cinq secondes, malgré ça j'étais prêt à ne pas te toucher, parce que TU me l'avais demandé.
– Peut être, mais TU m'a tout de même embrassé, Alek.
– Parce que TU m'en avait donné le feu vert, je réponds, et c'était sans arrières pensées ! Dans un lit ou pas, crois-moi j'suis encore capable d'embrasser quelqu'un sans pour autant lui sauter dessus, bien que j'en mourrais d'envie, et que j'savais qu'toi aussi. Même après le baiser, à aucun moment j'ai fait l'mec qui prend les devants en allant droit au but, j'aurais pu te prendre d'entrée, mais j'ai rien fait. Toi, tu m'a clairement baissé mon fut.
– Joue pas au plus malin, boy. elle dit les sourcils froncés et les bras croisés
– Et toi, joue pas les prudes à deux balles pour me faire porter l'chapeau, trop fière d'avouer que je te plaît, et que tu m'veux.

J'ai beau arborer un air déterminé, mes yeux ne peuvent pas s'empêcher de faire l'aller-retour des siens à sa poitrine, remontée comme j'aime, à cause de ses bras croisés au-dessus, j'inspire profondément dans l'espoir de me canaliser. Cette mini altercation me donne envie de la faire taire à ma manière, peut importe c'qu'elle répliquera, parce qu'elle sait que j'ai raison. Son acte est injustifiable, si ce n'est peut être du fait qu'elle la voulait, sa foutue couverture. Mais certainement pas de celui de me prouver qu'elle ''n'est pas attirée'' ou encore que je ''ne l'impressionne pas''. C'est sans doute ce dont elle aimerait nous persuader. Mais j'marche pas.

Crie mon nomOù les histoires vivent. Découvrez maintenant