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Quelque soit la nature de la relation que j'entretiens avec London, je dois avouer que j'aurais aimé rencontrer sa soeur dans d'autres circonstances. Sans qu'elle ait à s'imaginer que j'avais l'intention de me la taper au beau milieu de leur entrée, par exemple. Sans mentir, j’ai bégayé. Après avoir passé une main nerveuse à l'arrière de ma tête une fois que j'ai lâché la main de la dite Brooklyn, cette dernière s’est mise à me sourire d'un air qui puait la simulation à des kilomètres à la ronde, tel une faute comise sur Ronaldo, avant d'adresser un regard lourd et réprobateur à London qui se trouvait à ma droite. C’est à cet instant précis que j’ai compris que c’était la merde et qu’il fallait que je me taille de cet endroit au plus vite. J’ai pris la fuite. Appelez ça comme vous voulez, j’appelle ça tenir à ma vie. Le regard que m’adressait sa soeur était tout sauf humain, bien qu’elle me souriait, elle avait tout l’air de vouloir me broyer les couilles, millimètre par millimètre. A mains nues. Non merci. J’ai compris que j’étais de trop, et London aussi, parce qu’elle ne m’a pas retenu... Ouais, j'ai pris la fuite.
– Pourquoi tu m'as pas rappelé enfoiré ?, j'entends derrière moi avant qu'une frappe sur le bras n'accompagne ces douces paroles. – Content de t'voir aussi, j'ironise, et elle prend place à table, face à moi.
Après avoir décalé de chez London, j'ai décidé de passer un coup de fil à celle que je sollicite quand je suis en manque, j'ai nommé Juliette. Faut dire qu'elle me court après depuis un bon bout de temps maintenant, mais j'étais trop occupé pour m'en préoccuper apparemment.
– T'es pas drôle, Alek, elle croise ses bras sur sa poitrine. – Et toi t'es beaucoup moins sexy les sourcils froncés, je réponds. – C'est ça, fait le malin. J'peux savoir pourquoi t'as filtré tous mes appels ? – J'avais des trucs à faire, désolé, je lâche quand le serveur nous amène les cartes. – Ah ouais ? Et ces trucs à faire, ils incluaient baiser Chelsea ou pas ?, elle demande et ce pauvre serveur en fait tomber un de nos verres. Ils s'excuse aussitôt et remet le verre vide en place, je le remercie en tentant de cacher mon sourire et il s'en va. – Ah ouais, direct, zéro tact toi !, je réponds tout sourire. Je répondrai pas à cette question Ju', mèle toi d'ton cul, non ? J'te dois rien que je sache. – J'me mêlerai de mon cul quand tu dénieras montrer le tien, p'tit con va. – T'abuses, j'me suis quand même levé à sept heures pour ta gueule, hein, je mens. Et j'te paie le brunch en plus, c'est moi qui invite. – Épargne-moi ton bla-bla, tu comptes payer avec quelle thune ?, elle demande un sourcil arqué. Si t'es pas au courant ils prennent pas les billets d'monopoly. – Très drôle, je lâche, c'est donc ça l'image que t'as de moi ? Un gros branleur ? Ça fait plaisir, je feins d'êtrevexé. – Tu m'prouveras le contraire dans deux ans, quand tu seras un p'tit trader débutant qui touchera minimum deux milles brut. Là, tu seras plus un branleur, elle rit, mais pas moi. – En parlant de ça..., je commence. Il semblerait que j'ai comme qui dirait... repris du service. – Quoi ?, elle se met à rire en me regardant droit dans les yeux, les sourcils arqués. En plus de l'école ?, elle s'étonne. Mais t'es complètement taré, et tu dors quand sinon ?, elle demande d'humeur taquine sur le ton de l'humour, avant de se rendre compte que je ne ris pas. Attends..., elle me fixe avec plus de précision et comprend enfin, tu vas quand même pas arrêter ? – Fais pas la choquée, je raille, tu sais très bien que c'est pas mon délire les cours, et elle rit de façon plus ou moins nerveuse. – C'est de ton avenir dont on parle là !, elle grogne, pas de l'option allemand LV2 que t'as pris au collège et dont tu veux te débarrasser parce que tu t'es rendu compte que ça rimait absolument à rien ! – L'allemand putain..., je ricane, quelle saloperie c'était ce truc. – J'suis sérieuse là !, elle s'énerve. Ça fait combien de temps qu't'es en post-bac là putain, trois ans ?! Tu vas rayer trois ans comme ça ?, elle demande. – J'suis sérieux aussi, je la fixe. C'est plus c'que j'veux faire de ma vie, point barre. Maintenant si t'as quelque chose à dire à propos de ça, je s'rai ravi de pas l'entendre. C'est bon ?, je demande calmement et elle souffle, l'air boudeur avant de redescendre en pression. – Alors c'est pour ça qu'tu m'as appelé ?, elle demande doucement. Juste pour que je te remette sur le marché ? – Il y a d'ça, ouais, j'avoue en lui touchant le nez pour tenter de lui redonner le sourire. Mais fais pas cette tête, j't'aurais rappelé tôt ou tard d'toute façon, je lui assure, et ces paroles sont vraies. J'ai juste besoin de respirer de temps en temps, tu l'sais. – Mouais, elle dit l'air peu convaincu,une mine de chien battue sur le visage. Vas-y, avoue-le qu'tu vois une fille. – Tu vas m'faire le coup à chaque fois ?, je demande. Arrête tes conneries, tu sais très bien que c'est toi la femme de ma vie.
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coming back soon for mo'. 😎 ps: on est à 106k je pleure du sang