12.

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London.

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Comment un surnom qui me paraissait aussi ridicule, banal et dirais-je même impersonnel (de nos jours) peut en sortant de sa bouche, s'avérer sexy au point que j'ai envie que ce soit mon nom, et qu'il m'appelle ainsi encore et encore ?

Je me sens dérailler complet quand il m'embrasse une seconde fois. Ses lèvres capturent littéralement les miennes mais je ne me laisse pas faire, ma langue se mêle à la danse et la sienne, brûlante, ne se fait pas prier, m'offrant ce goût de menthe sucrée dont je tient pour responsable le mojito qu'il a commandé plutôt au restaurant. Mon cœur danse.

Il me sert plus fort encore contre lui et j'étouffe un petit gémissement, God mon cookie est chaud et il semblerait qu'il aurait grand besoin d'être croquer par son Lucious.
Toutefois, j'estime être en position de force car même si je me qualifie de faiblarde, Alek me devance haut la main sur ce plan là. La divine proximité de nos corps me permet de le sentir gonfler, là, en bas, de manière impressionnante contre mon bas-ventre. Ça, plus l'épisode de tout à l'heure ne fait que confirmer ma détention du pouvoir. Il n'est qu'un homme, et par conséquent : il est faible. Mes lèvres se décollent diaboliquement des siennes, mettant fin au baiser. J'ai droit à un regard intrigué de sa part, accompagné de nos respiration bruyantes et irrégulières.

L'appuie que j'exerçais sur son torse me permet de grimper sur lui a califourchon, aka : La position. La petite voix dans ma tête s'empresse de me hurler « If you're horny, let's do it ride it, his pony ! », mais je la balaye intérieurement, bien décidée à mettre mon plan a exécution.

Les mains de mon fuckboi attitré ne tardent pas à attraper fermement mes hanches.

– London... il dit sur un ton de mise en garde
Chut... je dis tandis que mon doigt scelle ses lèvres

Je descend jusqu'à l'ourlet de son t-shirt, et avec son aide, le retire avant de le déposer sur le côté. Bien qu'il soit beau vêtu de noir, son meilleur accoutrement reste sa peau nue, sur laquelle je graverai bien mon nom, histoire de marquer mon nouveau territoire... Une rangée d'abdos susceptibles de me faire échouer apparaissent alors, mais je me mord la lèvre le plus fort possible, dans l'espoir d'expédier au bagne toutes distractions. « Mais, Alek est à lui tout seul, une distraction...? » me fait remarquer cette voix intérieure. Je souffle mentalement, bordel de merde, vais-je y arriver ?

D'un geste lent, je caresse les abdominaux. "Je reviendrais à vous en temps et en heure", je pense et, pendant la durée de ce contact, il ferme les yeux.
Un fin duvet sous son nombril a la forme d'une ligne qui serait là pour m'indiquer le chemin à suivre... sans plus attendre, mes mains viennent légèrement abaisser son short et je découvre un caleçon Hilfiger. Alek est bien silencieux, et quand je lève les yeux, il me fixe intensément. Got it, je le défie malicieusement du regard, le soutenant toujours, je caresse du bout de mes doigts le fin tissus de son underwear de haut en bas, de bas en haut.

– C'est d'la tort... il commence impuissant, mais je le coupe
– Chut... je chuchote les yeux encrés dans les siens

Je me penche alors au dessus de lui de manière à avoir l'espace nécessaire à la suite des hostilités, il respire très bruyamment la bouche semi-ouverte. Sans prévention, je glisse une main dans l'étroitesse de son caleçon et l'enroule délicatement autour de son intimité. De mon pouce, je caresse le haut de son gland de la plus délicate des manières. C'est... chaud. Chaud et doux.

"Putain..." il peine à souffler. Et je sais que j'y suis. De ma main, j'empoigne son sexe si fermement qu'il grogne en renversant la tête. Son corps se soulève et, de ses deux mains, il s'agrippe brutalement aux draps.

L'inversion des rôles, le pouvoir.

Je me stoppe progressivement et après quelques secondes, il ramène sa tête en avant. Je dépose le plus furtif de tous les bisous sur ses lèvres rosies par le désir, ne lui laissant même pas le temps d'y répondre, avant de descendre du lit, sur le côté. D'un geste, je récupère la couverture en fourrure grise qui nous surplombait depuis tout ce temps et un Alek envahit par la frustration et l'incompréhension ne me quitte pas des yeux.

"La condition, Alek. Me teste plus jamais."

La petite voix dans ma tête appuie mes paroles en hurlant à l'intention d'Alek cette fois, « DON'T, TEST, ME, BITCH ! »

Je souris et m'empresse de rejoindre la chambre d'à côté, dans laquelle l'ambiance est nettement plus glacial due à la panne de courant. Mais je ne m'en fait pas plus que ça étant donné que la couverture est avec moi. Je prend le soin de tourner le verrou avant de me jeter dans le lit. 

"LONDON !" je l'entend hurler, apparemment furieux que je l'ai fait redescendre aussi vite qu'il était monté.

Il a crié mon nom le premier.

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4:30pm, l'heure du goûté on dirait, vous êtes servies... 👀🍑

instagram: MeetMeYawFlah

Crie mon nomOù les histoires vivent. Découvrez maintenant