Alek.
***
– Rappelle-moi, t'as commandé quoi déjà, Alex ?, me crie Abdel depuis les cuisines.
– Un cordon bleu, je réponds, *rires* et mon blase c'est Alek !
– Ça marche ! Mais rends nous service, wAllah change-le ton prénom filston, ça s'dit pas "Alek". il finit par dire et je lâche un rire en m'replongeant dans l'écran de mon téléphone.J'suppose que l'Angleterre a le seum à bloc, parce que depuis la dernière fois j'ai plus d'nouvelles. Serais-je allé trop loin ? *rires* Cette fois-ci j'sais pas lequel de nous deux a frappé l'plus fort. Et quand on parle du loup... Elle fait son entrée dans l'grec, en s'avançant jusqu'au comptoir, sans même avoir capté qu'j'étais là. Assis à ma table à moins de deux mètres d'elle, j'ai une vue imparable sur son cul quand elle s'accoude sur le plan de travail pour dire je ne sais quoi à Abdel. Capuchée, et les mains dans les poches de sa doudoune, comme d'hab quand elle a pas envie qu'on la fasse chier. Dommage pour elle, j'suis là ce soir.
– Tu m'lâche même pas un bonjour ?, je demande avant qu'elle ne se retourne.
– T'es là toi ?, elle demande à son tour, s'efforçant de ne pas paraître venimeuse, mais j'ai capté.
– Bah ouais, ça creuse la baise, je souris.
– T'es fier de toi là, hein ?, elle demande en riant jaune, tout en réduisant considérablement et d'elle même, la distance qui nous sépare.Elle est à présent face à moi, et étant assis et elle debout, nous sommes tout les deux à la même hauteur. Elle ne me fait pas de remarque explicite à propos de c'qu'il s'est passé l'autre soir, et j'aurais pu trouver ça bizarre mais j'la connaît par cœur votre pote. Elle a pas envie que j'crame que ça l'a rendu ouf, alors elle ferme sa gueule –bien que j'préfèrerais qu'elle l'ouvre grand... quel sang froid, putain... Mais à qui est-ce qu'elle veut faire croire que ça l'atteint pas ?
– C'est plutôt à toi que j'devrais poser la question, je dis. C'était comment d'laisser ce mec en plan, la queue au garde à vous devant ta porte, à une heure du mat' ? En lui ayant au passage rotte-ca son pull et son fut' ? je dis en m'approchant malicieusement d'elle.
– C'était jouissif, elle déclare simplement, en croisant ses bras sur sa poitrine.
– Ah oui ?, je demande sensuellement en m'approchant un peu plus encore. Jouissif bébé ? T'es vraiment sans pitié, toi... je dis de la manière la plus déstabilisante, fixant ses lèvres.
– ...jouissif, Alek, elle confirme sûre d'elle. Pas trop piqué, toi, ça va ? elle demande quand elle remarque que je ne la regarde pas et de sa main elle redresse mon menton pour que les yeux se plante dans les siens, je souris.
– Mhm non, je dis doucement. C'qui est dommage, c'est qu'j'avais prévu un tout autre plan. Pour une meuf ultra bonne qui porte le nom d'un coin plutôt connu en Angleterre, j'sais pas si tu vois, et elle lève les yeux au ciel.
– Ah ouais ?, elle demande. Quel genre de plan ?
– L'genre qui dure toute la nuit.
– Oh, elle dit, et tu lui aurais fait quoi ?
– je souris sachant très bien où elle veut en venir, Eh bien tout d'abord, je commence, en supposant qu'cette fille est complètement folle de moi...
– Ah ouais, elle me coupe, folle de toi ? T'es ambitieux.
– Folle de moi, je maintiens. Et me coupe pas, j'étais bien parti.
– *tchip*
– Refais ça pour voir ?
– Non c'est bon, elle dit, continu.
– C'est bien c'que j'pensais, je lâche, enfin bref. J'disais que malgré c'qu'elle prétend, elle est raide dingue de oim, et de ce fait, elle m'aurait dja acceuillit chez elle à moitié nue. Tu m'suis ?
– Cinq sur cinq, elle dit en plissant les yeux.
– Ok, alors imagine, je la regarde droit dans les yeux avant de m'approcher de son oreille, elle, je dit lentement, dans son ensemble en dentelle sexy, tu vois ?, et elle acquiesce, ses p'tits seins qui se seraient redresser en pointant, à la seconde même où j'les auraient effleurés du bout d'mes doigts, par dessus le fin tissu d'son soutif, tellement son désir de m'sentir serait grand, et je sens qu'elle bouge légèrement sur ses paroles. J'aurais descendu une de ses bretelles, celle de gauche de préférence, parce que j'ai remarqué qu'elle avait un sein très légèrement plus petit qu'l'autre, et tu sais c'qu'on dit, tout c'qui est petit est mignon... Je l'aurais faite passer par dessus son épaule, découvrant son mamelon, je chuchote, avant de me baisser lentement mais surement, pour l'attraper entre mes lèvres. Elle se serait mise à respirer vite, et ça m'aurait excité aussi, comme c'est l'cas pour toi, maintenant. J'lui aurais dis de s'calmer, d'la même manière que tu l'as fait pour ce mec que t'as une énième fois torturé l'autre soir, tu t'souviens ?, elle hoche à peine la tête, semblant très attentive. J'aurais humidifié mes lèvres, rosies par le désir, celui qu'elle seule a le don de m'procurer, et tu vois de quoi j'parle, hein ?...après ça, j'aurais sorti ma langue et je me serais chargé de lécher ce téton, bien dur, de le suçoter très lentement, pour faire durer l'plaisir, en y mettant les dents de temps en temps, pour qu'elle puisse pousser des p'tits cris qui me feraient gonfler là, en bas. Je me serais arrêté net et elle aurait sûrement grogné, me suppliant d'continuer. Mais l'heure aurait été à une autre partie de son magnifique corps, parce qu'à ce moment là, j'aurais commencé à l'avoir dure, très dure. Tu t'souviens bébé, de comment elle est quand elle est dure ?, je demande doucement et le simple bruit de sa respiration accélérée me convient. Alors je l'aurais porté avec force, en attrappant entre mes mains sa parfaite putain de paire de fesses, d'un simple geste de main, je fais en sorte qu'elle se rapproche, que j'ai si souvent complimentée. J'aurais pris la direction d'sa chambre, l'aurais allongée sur son lit et aurais même eu un léger pincement au coeur, conscient qu'on l'aurait défait en une fraction de seconde. J'lui aurais ordonné, je la sent tiquer dans mes bras, ouais, ordonné, je répète, de se mettre à plat ventre. Elle se serait exécutée, par c'que c'est une bonne fille, prête à tout pour satisfaire les moindres désirs de celui qui réussira à... "faire en sorte quelle ait la voix cassée le lendemain matin", un rire nous échappe et je l'entend finalement sourire. Et là, j'aurais été face à la plus belle vue du monde. Parce qu'elle se serait parfaitement cambrée, le cul en arrière, sachant très bien à quoi s'attendre, à quoi elle aura droit. Elle aurait gémit mon nom quand elle m'aurait senti me positionné derrière elle, pour que je lui donne se dont elle mourrait d'envie, là, tout de suite, je dis dans un souffle. Mais avant ça, je dis doucement, avant ça j'lui aurait demandé de pas bouger, parce que j'aurais très certainement senti mon Iphone vibrer à l'intérieur de ma poche, jaurais reçu un message de cette autre meuf, celle qui m'a fait un giga coup d'pute la nuit précédente. À deux doigts d'la prendre en levrette, j'lui aurait chuchoté « bouge pas Chelsea... », avant d'prendre une jolie photo d'elle, pour te l'envoyer à toi. *rires* Mais... attends, je me stoppe, ce serait pas exactement c'qui s'est passé, en fait ?***