Chapitre 8 :

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Yann :

Quel était la probabilité pour que Valentin et moi déménagions dans le même bahut que la fille du camping ? Probablement aucune. Et pourtant c'est arrivé! Et la je suis en train de faire quoi? Je la raccompagne chez elle ! Je n'y crois même pas !

- Voilà nous sommes arrivés
- Ça va ce n'est pas loin de chez moi !
- C'est vrai ? Tu habites où?
- J'habite ...
- Anaïs ? À te voilà enfin ! Jamais tu réponds à ton téléphone ?
- Pardon Monsieur Beurnes.
-

Pourquoi on te paye un téléphone à 1000€ et le forfait du même prix alors ?

C'est un homme imposant le père de Anaïs. Gros et grand il n'a pas de cou. De petits yeux globuleux et il a un début de calvitie.

- Tu as fais quoi encore ? Petite ingrate ! Nous avons reçus une lettre de ton établissement scolaire si c'est une heure de colle tu auras plus qu'une correction ! Dès le premier jour ! Pffff c'est impensable.

Un petite femme entra dans la conversation. Elle portait un tailleur et avait les cheveux d'un blond platine des yeux chocolat. Les parents de Anaïs ne lui ressemblaient absolument pas !

- Mon chérie je viens d'ouvrir la lettre et ce n'est pas un reproche mais le lycee lui demande une faveur. Anaïs nous avons de nouveaux voisins et leur fils est dans ton lycee et apparemment dans ta classe. Les professeurs veulent que tu deviennes son mentor !
- Et comment s'appelle cette individus ?
- Apparemment Yann Poucet ce garçon m'a l'air d'être un petit délinquant. Dis t'il en arrachant la lettre des mains de sa femme.

Nous nous regardons avec Anaïs les yeux grand ouverts d'étonnement !

- Je n'avais point vu ! Tu tu as un nouvel ami cela nous changera de Maxence ton chien !
- Oui Monsieur Beurnes et il s'appelle Yann. Yann Poucet

Cette fois si ce sont les adultes qui se sont regadés avec les yeux grands ouverts.

- Tu veux boire quelque chose petit ? Me proposa la femme
- Oui avec plaisir.
- Alors viens entre
- Merci ! Whaou c'est jolie chez toi !
- Il est en plus mal poli ce gosse

Anaïs lui jeta un regard noir qui ne me passa pas inaperçue. Puis dans une fraction de seconde elle retrouva son jolie sourire.

- Anaïs ? Ton argent est arrivé ce matin.
- Merci Madame Beurnes.

La femme partit mais c'est l'argent de quoi ? Pourquoi elle ne l'appelle pas mère ?

- Anaïs il y a ton chien qui est a la porte. Dit le gros Monsieur en partant.
- Mon chien ?
- Tu as un chien ?
- Non

Elle alla ouvrir la porte. A la première phrase prononcé je sus qui était son "chien"

- Ma chérie ! Ça va ? Je t'ai pas vu partir !
- Oui ça va ! Monsieur Beurnes ne t'apprécie pas !
- Je le savais depuis le temps chérie.
- Viens boire un truc dans la cuisine.

Elle arriva dans la cuisine accompagnée de son chien. Maxence me regarde d'un air étonné je comprends pouruqoi !

Coeur briseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant