Poème n°9 de Idealiste

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À jamais

Vos cheveux se balancent aux pas accomplis,
Votre cadence lente brusquée s'éloigne,
Vous allez parmi les étoiles solitaires,
Soleil absent, pluie trépidante qui s'en fuit.

Je reste sur le quai, vous perdant dans la nuit,
Le sol mélancolique se gorge de mes larmes,
Pleines de remords triste et vide de vie,
J'attendrai, je ne peux rejoindre les étoiles.

Votre bouche laisse apparaître des envies,
L'humidité se dégage, et m'envahit,
Me transportant dans un court rêve idyllique,
Remplie d'un grand amour triste loin de ce monde.

Vous êtes trop éloignée à présent, je ne puis vous voir,
Je ne voulais vous dire : je t'aime, si tôt,
Des amoureux impatient j'en suis l'artichaut,
Juste, puissions-nous rester amis en ce déboire.

Concours de Poésie [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant