Concours de Poésie [TERMINÉ]

Poème n°24 de Wowler

Sans équivoque,
Que tous ces fous raffolent leurs mots !
Tu es morte, aussi brutalement que la balle qui efflore notre époque.
Comment osent-ils quémander sagement mon repos ?
Sachez que cette destruction vous l'avait imposé.
De ce manque d'affront à la préférence d'une convoitise
Face à une réalité bernée par la lâcheté.
Je n'aurais pas peur de cracher ces mots à ceux dont dégoute la franchise.
Ainsi, je bernerais sans cesse dans mon destin
Pour me remémorer chaque moment de cette fin.
Tu es morte et les immondes continuent de défiler sur ce monde.
Attendez que vienne le moment où mes armes seront rechargées par ma fronde.
Perforais-je ainsi toute forme d'hypocrisie que vous osiez m'offrir !
Où étiez-vous lorsque je berçais son corps frêle dans mes bras sans faillir ?
Où étiez-vous lorsqu'elle chamboulait les vendeurs en quête d'un moment sans souffrir ?!
Dites-moi, dites-moi, putain ! Car elle est morte, et je cherche encore son sourire...
Je le cherche...
Parmi les passants qui osent déambuler sans reproche...
Parmi mes souvenirs qui s'évaporent au gré de l'échéance...
Je le cherche...

Alors dites-moi, dites-moi.
Que dois-je faire pour la voir encore une fois ?
Car un paysage dénudée de sa présence ne peut réconforter mon âme envolé à ses côtés,
Dites-moi, dites-moi ou je finirais par me creuser une tombe auprès de mon être aimée.