Poème n°4 de Amarok Black

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Ensoleillé

Un jour ensoleillé égaya une promenade
Marchant, le regard lent, nomade
Fouillant mes poches, avec précision
A la recherche du prix de ma destination.

Arrivé devant l'étal d'un marché
Mon regard, prit de furtivité
Se réfugia dans les yeux d'un passant
Rouge, je le laissais caresser mon visage
Du bout de ses cils sages.
Mon esprit galopait à présent
Dans les prés du temps
Arrêté, comme mon cœur
Depuis ce joli leurre.

Tenté, je le suivis
Gêné, il me sourit
Ses lèvres désiraient
Son corps vibrait,
Et son cœur transpirait.
Le mien s'arrêta.

Nos lèvres se joignirent pour une valse endiablée
Nos corps se touchèrent, fusionnés
Nos visages se caressaient, passionnément
Nous ne faisions qu'un, comme des aimants
Des amants ensemble, à jamais. 

Concours de Poésie [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant