Poème n°7 de yorshiki

203 10 2
                                    

Presque une ombre


Elle me regardait, déjà presque une ombre.
Comme des grains de sable dans le vent, elle se désagrégeait
Sous mes yeux, source d'amour, qui tentaient de la retenir.
Il fallait que l'océan, à nouveau, nous sépare.

Mais je goûtais encore à son odeur de pomme,
A sa peau de satin, à ses lèvres de velours,
Et à sa présence,
Feu léger au creux de mon ventre,
Qui s'éteindrait lentement.

Toi, mon nuage pur, que fuis-tu ?
Le vent t'entraîne au loin,
Tu feras le tour de la Terre,
Mais tu me reviendras.

Concours de Poésie [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant