Poème n°34 de Zarin

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Vampire, suceuse de sang
Tel un glaive honorable
Ta langue se pend
Et ton coeur me châtie, m'accable
Et tes vices,
borde ma prière à la lisière d'un hospice

Sainte foie, sainte peine
De tes vils services
Aucun n'est plus propice
Qu'un de ses baisers mécènes
Qui me traine à la milice
Au cahot, à la lice
Joute, donjon,
Gémonies de tout les canons

À ; l'aval du démon
Ravale tes sermons
Ta fiévreuse passion
Née d'une illusion

Ô sangsue, Dame du Lac
Lancelot tire la charette
Et Genièvre, Dame fontaine
Transpire d'un écume
Plaisir. Sueur qu'on hume
Et qu'on désire

Tes dents sont des couteau
Qui découpe ma peau
Éplucheuse qui se mue
En un tragique destin,
Mutique dessein
Qui se fond dans la fougère
Mon museau dans ta chaire
Cynique prière
Ta cyprine couronne mon dû
Le fruit de ma diligence pur

Fin'amor

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