Jumeaux Opposés

Chapitre ~7~

(Jack, en multimédia )

Pdv de Riwan

Je suis le mec, et arrive dans une petite salle. Il y a en tout environs 20 étudiants.
J'essaye de repérer une place de libre, au fond si possible.
Il y en a une, a côté d'une fille, aux longs cheveux roux.
Je m'y installe, sans rien dire.
Elle me regarde, puis me fait un grand sourire.

??? : Tu es nouveau?

Moi : Ouais.

??? : Je m'appelle Solène. Et toi?

Moi : Riwan.

Solène : Enchantée! J'espère qu'on s'entendra bien.

Moi : Mmm...

Un groupe de gars, ressemblant plus à des voyous qu'à des étudiants s'approchent de nous. On m'a mit dans la classe des débiles ou sa se passe comment?

Gars1 : Hey toi! Le nouveau!

Moi : ...

Gars1 : Hey je t'ai parlé, tu pourrais répondre.

Je lève la tête, agacé.

Moi : Qu'est ce que tu veux?

Gars1 : Faut que tu sache qu'ici c'est moi qui commande. Et ta tête me plaît pas. Alors ta intérêt à te tenir tranquille.

Moi : Si sa t'amuse de jouer au chef, vas-y. Ces jeux de gamins, c'est pas pour moi.

Gars 2 : Wesh d'où tu nous traite de gamin!

Moi : Tient? Tu as même ramené t'es chiens apparement.

Gars 2 : Putain je vais te fracasser la gueule!

Moi : Vas-y, je t'attend.

Le gars s'élance jusqu'à mon bureau, le poing levé. D'un coup, il se jette sur moi, mais Solène se lève, et le gifle.

Gars 2 : Putain, mais qu'est ce que tu fous! Ta beau être une fille, j'en ai rien à foutre tu va prendre cher!

Gars 3 : Laisse! On s'occupera du nouveau à la récré. Le prof arrive.

Le groupe de kassos retourne s'asseoir, et je demande à ma voisine :

Moi : Pourquoi ta fait sa?

Solène : Je ne supporte pas ces types. Ils se croient plus fort que tout le monde.

Moi : Reste tranquille, et mêle toi de tes affaires. Sa vaudra mieux.

Solène : Mais...je voulais juste-

Moi : Je sais très bien se que tu voulais faire. Mais tient toi tranquille sa vaudra mieux. Et réfléchi avant d'agir.

Elle me regarde tristement, puis baisse la tête. Je lui ai fait de la peine, je le sais, mais je ne veux pas que ces types s'en prennent à elle a cause de moi.

Le prof entre dans la salle. C'est une femme plutôt ronde, pas très vieille, au visage parsemé de tâches de rousseur.

Prof. Lebrac : Bonjour à tous! Je me présente, je suis madame Lebrac, votre professeure principale, je vous enseignerais aussi le français et.....

Je ne l'écoute déjà plus, le regard rivé vers la fenêtre. J'ai l'impression d'être dans une cage, forcé à étudier, avec des abrutis ou des intellos. Je voudrais m'envoler. Être libre comme un oiseau. La voix du prof me tire soudainement de mes pensées.

Prof.Lebrac : Riwen Meyer! Vous étiez en train de rêver, n'est ce pas?

Moi : Mmmm....

La prof soupire, puis se retourne face au tableau.

Prof.Lebrac : Tâchez d'être plus attentif. Sinon, je serais contrainte de vous changer de place.

Elle peut faire se qu'elle veux, je m'en fout. Les cours ne m'on jamais vraiment passionné. A part les arts plastiques et la musique.

Une fois le cours fini, on a eu droit à 1h de maths....

La sonnerie de la récré vient de sonner. Rien à dire sur le prof de maths. Il est banal.

Je sors de la classe, et descend les escaliers menant au rez de chaussé.

Gars 1 : Meyer! Attends un peu! On en a  pas fini avec toi!

Je me retourne. Les boloss sont de retour.

Moi : Fermez vos gueules et foutez moi la paix. J'aime pas m'en prendre aux plus faibles que moi.

Un rictus se dessine sur le visage du "chef" de la bande.

Gars 1 : Sa c'est se qu'on va voir. Suis nous, on verra bien si tu ose ouvrir ta grande gueule.

Moi : Et si je ne veux pas vous suivre?

Gars 1 : Sa sera Solène qui prendra tout à ta place.

Ma mâchoire se contracte. Quelle bande d'enflure. Je n'ai plus le choix maintenant.
Même si je ne connais pas vraiment Solène, je ne pense pas quelle soit une mauvaise personne...
Je la cherche alors du regard.

Gars 1 : C'est la rouquine que tu essaye de voir? La connaissant, elle doit encore être seule quelque part, en train de lire un livre. C'est un proie facile tu sais. On aura pas de mal à l'amocher.

Moi : Ok je vous suit.

Gars 1 : Parfait.

Sa bande m'emmène alors vers le fond de la cour, derrière les bâtiments principaux.
J'ai envie d'en finir vite avec cette histoire à la con.

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