Chapitre ~10~

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(Sanjey, en multimédia )

Pdv de Riwan

J'ouvre mes paupières. Je suis dans un lit, dans une salle qui m'est encore inconnue. Deux personnes sont avec moi. Je reconnais Solène, mais le garçon étant avec elle ne me dit rien qui vaille. Je me relève en m'appuyant sur mon coude. Merde, sa fait mal. Je sens que j'ai une compresse sur le nez, et des pansements sur le visage. Un bandage entoure aussi mon poignet gauche.

Solène : Riwan! Sa va ?

Moi : Sa pourrait aller mieux. Qu'est ce que je fout ici? On est où?

Solène : À l'infirmerie du lycée. Tu étais à moitié inconscient quand on ta  amené ici.

Ah oui.. tout me revient. Des gars m'avaient emmené derrière un bâtiment, et on a commencé à se battre. Au début, c'était du un contre un, j'avais l'avantage, mais les autres m'ont pris par surprise, j'me suis fait défoncé. J'ai entendu des gens arriver,  puis sa a été le trou noir.

Moi : Je me souvient maintenant... C'est qui qui est arrivé après? Et t'es qui toi?

Cette question est pour le gars. Il nous regarde depuis tout à l'heure, il me stresse.

Sam : Moi c'est Sam. C'est nous qui somme arrivé.

Moi : Qui sa, nous?

Sam : Ton frère, Jack, Alexis, Maïna, Justine et moi même. C'est Solène qui nous a appelé, elle avait l'air paniquée.

Solène rougit.

Solène : Mais...C'est... J'était juste essoufflée!

Sam : Mouais. Bref, tu te sens capable d'aller en cours, Riwan?

Moi : J'sais pas. Je suis resté combien de temps ici?

Sam : Environ deux heure. T'étais salement amoché.

Moi : Et j'ai quoi au poignet?

Sam : Une foulure. L'infirmière a dit que sa irai mieux d'ici une ou deux semaines.

Moi : Ouaaaah...génial...

Sam : T'es gaucher?

Moi : Ouais.

Solène : Faudrait que quelqu'un note les cours a ta place...

Moi : Mmmm...

Les cours m'importent peu. Le truc qui m'emmerde bien, c'est que je pourrai pas dessiner.

Sam : Bon... Désolée Solène, ma prof principale m'a accordé deux heures. Je vais devoir y aller si je veux pas me faire engueuler.

Solène : Pas grave, vas-y. Je reste ici.

Sam : Rétablit toi bien Riwan.

Moi : Mmmm...

Sur ce, le garçon sort, me laissant seul avec Solène.

Moi : Il est arrivé quoi au autres?

Solène : Tout ceux qui ont été impliqués dans la bagarre ont été convoqués dans le bureau du proviseur... Après je ne sais pas se qu'il c'est passé.

Moi : Ah... Et Sanjey aussi?

Solène : Oui...

Je ne dit rien... j'espère qu'ils ont pas eu de trop lourdes sanctions. Solène se tortille sur sa chaise, visiblement mal à l'aise.

Moi : Tu...Tu peux retourner en cours si tu veux... T'inquiète pas pour moi.

Solène : Je préfère rester ici... et puis il ne reste plus beaucoup de temps avant la récré.

Moi : Ok.

Un silence s'installe. Je regarde par la fenêtre. La cour est vide, vide de vie et d'animation. C'est silencieux. Sa en devient pesant.

Moi : C'est où les toilettes?

Solène : euh... C'est la porte a droite...il me semble...

Moi : Merci.

Je me lève est titubant, et manque de me ramasser la gueule par terre.

Solène : Tu veux que je t'aide?

Moi : Sa...Sa ira.

Solène : N'importe quoi! Tu manques de tomber a chaque pas!

Elle m'attrape alors, une main sur ma taille, l'autre me prenant le bras.

Elle m'emmène jusqu'au W.C, et s'éloigne.
Elle est plutôt sympa. Bref, je crois bien que je vais devoir pisser assis.
Waaaw. J'ai l'impression d'être une meuf...

Lorsque je sort, un homme se tient devant Solène, ils semblent en pleine conversation.

Solène : Riwan, tu veux que je t'aide à marcher?

Moi : Nan sa ira.

Proviseur : Bonjour, Riwan Meyer, je suis le proviseur de ce lycée. J'aimerais avoir votre version sur cette bagarre qui a malheureusement eu lieu.

Moi : Y a rien à dire. Des mecs m'on emmerdé je me suis défendu, et d'autres personnes sont venues m'aider. Point final.

Proviseur : Vous allez changer de ton tout de suite.

Moi : Je change de ton si je le veux.

Proviseur : Vous n'avez pas l'air commode vous. Bien. Nous allons vous apprendre le respect et la discipline. Vous perdrez vite votre arrogance, croyez moi. Reposez vous bien mon cher. Reposez vous bien.

Et sur ce, il tourne les talons et sors.
Connard. Si tu crois que tu va me dresser comme un gentil petit toutou, tu te fourre le doigt dans l'oeil. Tu va en baver, crois moi.

Jumeaux OpposésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant