Le monde qui nous entoure

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La vie continue, et les gens changent. Les cafés et les bars se remplissent de mélancolie. Les magasins ferment par manquent de frics, et la crise tourne dans la tête des gens. Des soldats meurent et d'autres les remplacent aussitôt. Les jours se succèdent et l'argent disparaît. Alors pour tout oublier, on ingurgite un liquide qui nous brûle l'oesophage, on coince une cigarette entre nos lèvres laissant une fumée s'évaporer dans l'air comme si de rien était. On raccourcie notre vie en ayant l'impression de vivre.

On s'prend des cuites monumentale pour tout laisser derrière. C'est le réveil qui nous replonge dans cette réalité mensongère.

L'amour ne reste pas. N'existe plus. Parce que l'histoire de toujours a été remplacée par l'histoire d'un jour. Parce que coucher c'est plus marrant que s'marier. Parce que le corps est maintenant plus important que le cœur. Les ados en détresse fument et font comme les adultes en manque d'avenir. Les ados boivent voulant oublier leurs problèmes jamais raconter.

L'amour n'est qu'un jeu. Les règles sont simples. Celui qui tombe amoureux en premier a perdu.

Parce que le monde est aux mains de vraies menteurs voulant nous faire croire à leurs dires.

Et, moi, qu'est ce que je fais là ? Perdue dans un monde d'hypocrite. Le monde change, les jours passent trop vites.

On fume, on boit, on s'embrasse et on s'quitte. On devient comme deux parfaits étrangers alors qu'on s'était rapproché, faut croire qu'on a changé.

Quand y en a qui dorme sur de l'argent, d'autres dorment sur le sol avec en fond des bruits plus que dérangeants.

Et quand bien même on serait riche, l'argent rend-il heureux ? L'argent ne résous rien et créer des problèmes. Parce que les personnes aisées ne sont pas forcément joyeuses. L'argent ne fait pas le bonheur lorsqu'il est présent en trop grande quantité. La pauvreté n'est pas inférieur à l'argent. La richesse n'est pas supérieur à la misère. Mais dans un monde où les riches et les pauvres ne se mélangent pas, difficile de ne pas croire à la différence.

On s'prend la tête pour des histoires sans aucun sens. Et on regrette nos années d'enfance pleine d'innocence.

Les filles se maquillent pour masquer leur tristesse. Les garçons ne respecte personne pour se faire respecter par tout le monde.

On a voulu avoir mon corps au moment où je leur offrais mon coeur. Faut croire que ce n'était pas mon âme sœur.

La politique a pris possession des esprits. C'est une manipulation permanente auquel personne n'échappe. Les jours défilent sous nos yeux sans qu'on est l'impression de les voir. L'horloge ne cesse de tourner. On meurt avant d'avoir eu le temps de vivre.

Et, je suis là, assise sur un banc. A regarder les passant défiler sous mes yeux. Tout arrive si vite qu'on a pas le temps de s'adapter aux évènements. Et puis, sans qu'on s'en rende compte, les gens partent, et nous laisse seuls dans ce monde superficiel. Ils partent comme ça, sans explications. Enfin si, la raison n'est autre que le temps s'est écoulé et que l'heure a sonné. Et bientôt la roue va tourner et d'autres personne vont nous quitter.

Parce que de nos jours, ce n'est pas la distance qui sépare les familles. Ce sont les joint et l'alcool.

Nous sommes dans une époque où prendre de la drogue est devenu normal.

Se morfondre dans son coin est plus facile que de tout avouer. Parce qu'on ne connait jamais réellement une personne. Parce qu'on commence à la connaître une fois qu'elle est morte.

Peut-on avoir peur de mourir par peur qu'on se fasse oublier ? Pour tout vous dire, oui on le pourrait. Mais, comment être sûr que nos amis tiennent vraiment à nous lorsqu'on vit dans un monde d'escrocs ? Figurez vous que c'est la question que je me pose depuis longtemps. Je me demande combien de personnes seront à mon enterrement lorsque mon heure sera venue. Je me demande combien de personnes prendront la peine de venir pour moi, déblatérer des choses inutiles et étaler un bout de ma vie, se rendant compte qu'ils ne me connaissaient pas vraiment. Que, pour eux, j'étais un mystère, une énigme.

Pourtant, malgré toutes ces choses là, je pense tout de même que la vie vaut la peine d'être vécut. Vivre n'est pas qu'une question de se lever chaque matin, aller au travail ou à l'école et de retourner au lit chaque soir. Vivre signifie espèrer. Espèrer être meilleur chaque jour. Vivre est un défi qui vaut la peine d'être relever. Bien sûr je ne change pas mon idée sur le monde et tout ça mais libre à vous de penser ce que vous voulez.

La nuit pointe le bout son nez tandis que des flocons de neiges viennent se loger dans mes cheveux bruns. Je grelotte de froid mais je veux tout de même rester sur ce banc humide. L'air est frais et de la buée sort de ma bouche lorsque j'inspire et expire. Je n'ai aucunement l'envie de rentrer chez moi et de voir ma mère et son sourire scotché sur son visage. J'ai juste envie de regarder la neige tomber délicatement du ciel pour venir s'éclater sur le sol froid. L'arbre devant moi supporte plusieurs couches de neige sur ses frêles branches dénuées de tout feuillage. sur le tronc de ce chêne doit sûrement y être inscrit les initiales des personnes en connaissance d'un amour éphémère.

La ville n'est plus très animé et chacun est rentré chez soi bien au chaud devant la télé. Je ne peux m'empêcher de sourire à cette penser, quand j'étais plus jeune, avec mes parents nous allions nous emmitouflé dans des plaides dans le canapé devant la télé. Mais l'amour n'est plus ce qu'il est et malheureusement rien ne dure. Alors cette année, il n'y avait plus que maman et moi devant la télévison.

Je ne m'attache plus à rien, ni à personne. Parce que les personnes changent du jour au lendemain et les choses ne durent jamais très longtemps. Ce n'est qu'une précaution. Et puis, on est bien maman et moi, seules, toutes les deux. De toute façon à quoi bon s'adapter à quelque chose, je peux bien mourir demain.

Je voudrais rester encore longtemps à l'air libre dans cette petite ville calme et silencieuse mais je pense avoir besoin d'un lit et d'une couverture, en tout cas c'est ce que m'ont fait comprendre mes yeux. J'inspire une dernière fois dans ma cigarette et expire longuement pour que la fumée s'évapore dans le ciel et atteigne les étoiles là où sont de nombreuses personnes qui nous on quittés sans avoir réellement vécut. J'écrase ma clope sur le sol enneigé et divague dans les rues de ma petite ville, pour finalement rentrer chez moi.

La drogue, l'alcool, les mégots, sont des choses qui font malheureusement parti du quotidien de chaque habitants de ce monde et on ne peux rien changer à cela. Plus le temps passe et plus les bars se remplis de mélancolie au goût de Wisky et les narines se remplissent de coke. Les cuites que les jeunes se prennent sont leur moyen de relâcher toute la pression et d'oublier leur avenir incertain.

Mais au final, n'importe d'où l'on vienne. On a tous un compte à rebours qui s'est enclenché à la seconde où l'on est né. Comme une horloge qui est accrochée au dessus de notre tête. Où que l'on aille, elle nous suivra jusqu'à la fin.

Voilà, j'ai enfin terminé cet os. J'ai des crampes aux doigts mais sinon ça va. J'écris depuis plus de deux heures il me semble. Enfin bon, j'espère que cet os vous plaira. Désolée pour le titre j'avais pas d'inspi. A plus. Jeunes padawan.

Recueil de one shot { TERMINÉ } Où les histoires vivent. Découvrez maintenant