Rock en plein coeur

chap 8 Les ennuis commenceraient-ils

Colin

Nous sommes dans la voiture et je la conduis à son travail. Instinctivement, je regarde par le rétro et je vois une voiture qui a l'air de nous suivre.

Je ne sais pas pourquoi, mais, ça ne me plait pas trop. Peut-être, suis-je un peu trop sur mes gardes?

Je continue de regarder, quand je vois Fleur m'observer

« Fleur : Ça va ? Tu as l'air soucieux ? Quelque chose ne va pas ? »

Alors qu'elle me pose la question, je regarde une derrière fois mais je ne vois plus la voiture.

Hmm

« Colin : Non, t'inquiète, il n'y a rien. Je pensais juste...

Fleur : A quoi ?

Colin : A toi, miss ? Lui dis-je en lui faisant un clin d'œil »

Je la vois rougir, ce qui m'amuse.

« Fleur : T'es bête ! Me dit-il en me donnant un coup à l'épaule pour masquer sa gêne

Colin : Je dis la vérité. Je pensais à toi et aux photos. Tu as vu celles que tu allais garder ?

Fleur : Oui. Et je vais en supprimer deux ou trois, je pense. Sinon, je suis assez satisfaite. Depuis le temps, je ne pensais pas en faire d'aussi belles. Faut dire que j'avais de la matière. Dit-elle la tête baissée. »

Nous continuons ainsi, de parler de tout et de rien. Je ne pensais pas prendre du plaisir à parler de cette manière en plus avec une nana.

Je ris intérieurement.

Et sans que je le veuille, nous sommes déjà devant son bar. Bien situé, ils doivent avoir beaucoup de clients. Hmm et des lourds aussi, j'en suis sure. Je me renfrogne d'un coup.

« Fleur : Colin ? Ça va ? Tu as l'air fâché ? Me demande-t-elle avec inquiétude

Colin : Non, ça va. Mais dis-moi, c'est un lieu un peu particulier ?

Fleur : Hahaha. Tu ne vas pas faire comme mon frère ? Il n'y aucun problème, certes, des lourds de temps en temps, mais on gère. Pas de quoi s'alarmer. Et je ne vais pas au-delà de mes principes, si c'est ce qui t'inquiète. »

Elle se retourne vers moi et me prend mon visage de ses petites mains.

« Fleur : Colin. Je n'ai pas l'intention de le faire avec qui que ce soit d'autres que toi. C'est une chose dont je suis certaine. Tu me plais beaucoup. Je ne sais pas ce qu'il en est de...

Colin : chut.... »

Je la prends par la nuque et ne la laisse pas finir sa phrase que je saisis avidement ses lèvres contre les miennes. Je change d'angle à plusieurs reprises afin d'accentuer notre baiser.

« Colin : Ne te dévalorise pas, parce que tu ne l'as pas encore fait ? D'accord ? La marque que je t'ai faite le prouve. Donc, ne doute pas de mes intentions. Ok ?