Chap 25 Un adieu?

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Fleur


Il est enfin sorti du coma, je pourrais le voir. Je suis si heureuse mais j'ai une telle culpabilité, cette fichue culpabilité qui me ronge et que je croyais parti.

Alors que j'avais eu l'autorisation d'aller le voir, une main se pose sur mon épaule , je me retourne et je vois Doris. Rempli de tristesse...

Je ne dis rien et me tourne sans lui dire quoi que ce soit.


« Doris : Fleur, attends ! »


Je stoppe ma marche, mais je ne me retourne pas.


« Doris : J'espère que vous réussirez à me pardonner »


Je me retourne machinalement


« Fleur : Comment puis je te pardonner, Doris ? Alors que je n'arrive pas à me pardonner moi-même. Lui dis je rempli d'amertume »


Je laisse là, et je vais voir Colin.


Quand j'entre dans sa chambre, il est étendu au milieu de tous ses fils. Lui qui est si fort. Est si fragile à cet instant.

Je ne peux m'empêcher de laisser des larmes couler sur mon visage.

Quand je me penche sur Colin, celui-ci ouvre les yeux et me sourit. Il tend sa main sur ma joue et la caresse.

« Colin : Je suis si content que tu dois saine et sauve.

Fleur : Oh, colin, j'ai eu si peur, si peur.... Lui dis-je larmoyant.

Colin : Oh, ma chérie, tu n'as pas à pleurer. Je vais bien, tu vois.... Ce n'est pas aujourd'hui qu'on prendra ma vie. Me dit-il en riant avec difficultés»


Je souris péniblement. De sa main qu'il met derrière ma nuque, il me force à me pencher et attrape mes lèvres...


« Colin : Ce qu'elles ont pu me manquer ces lèvres. »


Et Continue de m'embrasser, cet embrasement me donne si chaud.... A moi aussi, elles m'ont manquées ces lèvres.

Mais j'ai pris une décision égoïste, je le sais, je le sais au plus profond de moi. Je voulais attendre d'être sûre qu'il s'en soit sorti.

Mon visage s'assombrit d'un coup, sans que je m'en rendre compte.


« Colin : Hey ! Qu'est ce que tu as ? Me demande suspicieux Colin.

Fleur : Hein ? oh, non, rien . Rien du tout. Lui souris je en forçant.

Colin : J'ai cru devenir fou quand j'ai vu ce qu'ils te faisaient. J'en étais malade

Fleur : Pardon. C'est de ma faute si tu es ici ?

Colin : Hein ? Mais qu'est ce que tu racontes ? C'est plutôt de la mienne ? Non ?

Fleur : Oh ,non pas du tout ! Tu as fait tout pour me délivrer et tu t'es pris deux balles pour moi.

Colin : Et j'en suis fier, je n'aurais pas été un homme si j'avais laisser la femme que j'aime mourir sous mes yeux. Si c'était à recommencer, je le ferais de nouveau.

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