Le seigneur des anneaux : La fille de l'autre monde

Chapitre 8

Je suis réveillé à l'aube par Aragorn, les garçons étant déjà tous debout. Ce qui est assez étonnant. Rassemblant nos affaire, nous descendons d'un pas vif, et quittons le village avec Aragorn et son cheval. Le chemin est long, enfin pour le moment. Parfois les garçons ce plaignent. Moi, je préfère garder ma salive. Nous nous enfonçons dans la nature sauvage, l'endroit le plus sûr pour nous à l'heure actuelle. Nous rejoignons vite une forêt, et continuons de suivre Aragorn. Mais les garçons ont toujours un doute sur lui, notamment Mery.

- Comment être sûr que ce Grand Pas est bien un ami de Gandalf?

- Je pense qu'un serviteur de l'ennemi serait plus attirant, répond Frodon, et à la fois plus repoussant.

- Il l'est déjà bien assez.

- C'est un sacré paradoxe que tu nous décris là Frodon, je me joins à la conversation.

- Un para-quoi, est incrédule Pipin.

- Rien Pipin, je souffle, laisse tomber.

- Nous n'avons pas le choix il faut lui faire confiance, reprend Frodon.

- Et où c'est qu'il nous conduit, questionne à son tour Sam.

- A Fondcombe maitre Gamegie, répond Aragorn qui a d'excellente oreille. Dans la demeure d'Elrond.

- Vous avez entendu ça, s'extasie Sam. Fondcombe. Nous allons voir des Elfes.

- Enfin une bonne nouvelle, acquiesce Pipin.

- Ne te réjouis pas trop vite Pipin, je le reprend. On est pas encore arrivées.

Et la conversation s'arrête là. Enfin il est difficile d'empêcher les garçons de parler, de vrai pipelette. Le temps est nuageux ainsi que froid. Nous avançons, encore et encore, mettant mon endurance à rude épreuve. Nous montons tellement haut et nous aventurons tellement loin, que de la neige commence à couvrir le sol. Lorsque le soleil est à son apogée,  les garçons s'arrête et commence à posé leur sac. Aragorn, en tête, le remarque et ce retourne, pendant que moi je le rejoins.

- Messieurs, nous ne ferons pas d'arrêt avant la tombé de la nuit.

- Mais notre petit déjeuné, demande Pipin.

- Vous l'avez déjà pris, ne comprend pas Aragorn.

- Oui le premier c'est vrai, acquiesce Pipin. Qu'en est-il du second petit déjeuné.

Je ne peux m'empêcher de rigolé quelque peu. A la la, les Hobbits et la nourriture. Chacun ses petits vices. Enfin, Aragorn et moi reprenons la route, pendant que les garçons range leur ustensiles de cuisines. Je vois Aragorn sortir quelques pommes de son sac et les envoyer derrière. Il m'en tend aussi une que j'accepte en le remercient. Je croc dedans, et son jus me comble de bonheur. Je n'avais jamais autant aimé une pomme. Et je fus bien triste quand je l'eus terminé. Le paysage change au fur et à mesure que nous avançons. Et nous voilà maintenant à marcher dans des marécages. Adieux mes bottes! Et en plus ces satané insectes qui ne cesse de m'attaquer! Et ça semble sans fin. Heureusement la nuit finis par tomber et comme l'avait dit Aragorn nous nous arrêtons. Je me laisse tomber sur les fesses, ne me souciant guère de salir mon pantalon. Un peu plus ou un peu moins... Je suis essoufflé.

- Est-ce que ça va Lucy, vient me demander gentiment Frodon.

- Oui...ne t'inquiète pas...c'est juste que...je ne suis pas habitué à...de tel trajet.

- Vous n'avez jamais voyagez dame Lucy, m'interroge Sam.

- Si, mais de la où je viens, on ne voyage pas à pied.